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Sous le ciel immense
Des voix chantent leur espoir
D’un monde meilleur
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Sous le ciel immense
Des voix chantent leur espoir
D’un monde meilleur
« Endormons nous comme nous nous réveillerons, en nous aimant. »
Georges Sand
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Vivre pour aimer
Les uns
Ou les autres
Vivre pour donner
Et recevoir
De l’amitié
Ou de l’amour
Vivre pour partager
C’est toujours de l’amour
Quoi d’autre ?
Quelle trace restera-t-il de nous ?
Une poignée de poussière d’étoiles
Une gerbe d’étincelle dans la nuit
Le souvenir d’un regard
Ou d’un sourire
Un timbre de voix
Un parfum subtil
Ou alors
Un peu d’amour
Saupoudré
Sur notre chemin ?
“Soyez à vous-mêmes votre propre refuge.
Soyez à vous-mêmes votre propre lumière.”
Bouddha / Dhammapada
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Maman j’ai peur.
Le soleil se couche, la nuit va nous écraser
Dans le noir, il y a des monstres, le monde des ténèbres me fait peur.
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Regarde, mon enfant, regarde comme la lumière est belle.
Regarde le monde qu’elle éclaire.
Regarde les couleurs du ciel.
Avec ou sans lumière le monde est le même, n’aie pas peur de lui.
C’est la lumière que tu gardes au fond de ton cœur qui te guidera.
La nuit n’est qu’une illusion.
Ton monde, tu l’inventeras.
Fais-le à ton image, plein de rires et d’espoir.
Dessine les contours de ton avenir et remplis-le de tes désirs.
Que le vent te porte
Que la joie te guide
Va où ton cœur te le demande
Je t’y attendrai dans la lumière…
« Celui qui copie la nature est impuissant,
celui qui l’interprète est ridicule,
celui qui l’ignore n’est rien du tout. »
René Barjavel
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Photo Marie-Christine Grimard
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Peindre le soleil
De vent
Ou
Peindre le vent
De lumière
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Ou se contenter de les admirer
Quand ils valsent
Ensemble
Dans la lumière
En pensant qu’ils sont seuls au monde
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Ou se contenter de les aimer
Pour ce qu’ils sont
Et ce qu’ils donnent
D’envie
Et de joie de vivre
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Ou se contenter de les photographier
Les surprendre
Histoire
De ne pas oublier
Leur beauté offerte
« Les gens arrivent toujours à l’heure exacte là où ils sont attendus. »
Le pèlerin de Compostelle
Paulo Coelho
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Petite pluie n’arrête pas le pèlerin
Pluie du matin remplit le ravin
Pluie d’hiver fait fleurir le désert
Pluie d’orage fait fondre les nuages
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Chacun sa route chacun son chemin
Inutile de fuir devant son destin
Si le jour est parfois lourd de chagrins
Se dire que le soleil brillera demain
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Avancer sans se retourner
Savoir fermer les portes du passé
Éviter les impasses et les bourbiers
Aller où le vent nous porte sans danger
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Aimer cette vie plus que tout autre
Avancer en confiance avec ou sans lumière
Croire en la providence qui régit l’univers
Du fond de la nuit jusqu’aux lueurs de l’aube
« La terre est bleue comme une orange. »
Paul Éluard
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Pour l’amour de la terre
J’ai imploré le ciel
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Pour l’amour du ciel
J’ai exploré la terre
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Pour l’avenir de l’homme
J’ai espéré la paix
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Pour suivre les nuages
J’ai enjambé le vent
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Pour rejoindre le ciel
J’ai survolé la mer
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Pour soulager la terre
J’ai quitté l’atmosphère
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Pour admirer le monde
Je suis devenue ombre
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Pour atteindre le ciel
J’ai peint de bleu ma vie
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Poussière d’univers
J’ai rejoins mon étoile
« Certains jours il ne faut pas craindre de nommer les choses impossibles à décrire »
René Char
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L’hiver traîne en longueur
A l’abri et au chaud
La jacinthe blanche se trompe de saison
Elle ouvre ses corolles à la lumière
Toute étonnée de se réveiller
Avant l’heure
Et illumine la maison de sa beauté
Déployée
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L’hiver aime voir
Son ombre sépia danser
Au fond d’une flaque
« Je ne trempe pas ma plume dans un encrier mais dans la vie. »
Blaise Cendrars
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Photo Marie-Christine Grimard
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Le poète trempe sa plume dans la vie
La vie nourrit son âme de lumière
La lumière naît du fond de l’espace
L’espace habille sa nuit de mystère
Le mystère tend vers l’infini
L’infini inspire le poète
Le poète anéantit le néant
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« Take the first step in faith.
You don’t have to see the whole staircase, just take the first step. »
Martin Luther King, Jr.
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Crédit inconnu
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Quelquefois l’ampleur de nos obligations nous écrase
Dans ce cas là
Éviter de regarder la taille de la montagne que l’on nous oblige à gravir
Regarder la première marche de l’escalier
Et gravir cette marche
Puis la suivante
Puis la troisième
En n’oubliant jamais d’admirer le soleil qui éclaire le chemin
Jusqu’au sommet
Ne pas se retourner avant d’avoir atteint la dernière marche
Puis regarder le parcours accompli
Et se donner le droit d’en être fier