
Afin que les lumières de la fête
Ne laissent personne
Seul au bord du chemin
Partageons l’espoir
D’un monde plus serein
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Joyeux Noël à vous tous
Afin que les lumières de la fête
Ne laissent personne
Seul au bord du chemin
Partageons l’espoir
D’un monde plus serein
.
Joyeux Noël à vous tous
Solstice
Jour le plus court
Nuit la plus longue
Demain la lumière nous revient
En catimini, secondes et minutes
Chaque jour un peu plus de clarté
Chaque nuit un peu moins d’obscurité
Avec elle l’espoir d’un printemps retrouvé
Et d’un peu de douceur pour ceux qui vivent dehors
Concentrés sur leur survie, loin des nos préoccupations
Pourtant sur cette terre chacun de nous devrait
Avoir de quoi manger, dormir et rêver
Sur cette terre unique et accueillante
Et sous ce ciel immense intimidant
Voguant aux confins de l’univers
Dans l’espace et le temps
Jusqu’à la fin
Des âges
Ciel de traine
Novembre s’entraîne
A collectionner les nuages
Pour nous préparer à l’hivernage
Profitons des cinquante nuances d’automne
Encore quelques semaines de teintes qui détonnent
Avant que les gris brouillards n’effacent les couleurs
Et que la neige recouvre paysages, parfums et saveurs.
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Espérance
Pour un monde où l’on respecterait la Vie pour ce qu’elle est :
Un miracle quotidien
Une merveille
Un cadeau
Espérance
Pour un monde où on cesserait de prendre
Sans se préoccuper des conséquences
Où l’on réinventerait le simple plaisir de donner
Espérance
D’un monde où les enfants n’auraient plus à apprendre les mots : haine, violence, souffrance.
Espérance
D’un monde
Où l’Amour
Serait au centre
De nos vies
« Le ciel est joli comme un ange. »
Arthur Rimbaud
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Sous le même ciel
Nous marchons
Avec le même espoir
Nous rêvons
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Je lève les yeux vers l’oiseau qui passe
Ailleurs sous le même ciel
D’autres souffrent de ne pouvoir s’envoler
Vers un monde meilleur
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Je lève les yeux vers le ciel
Si bleu
Au loin montent les nuages
Si noirs
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Qui empêchera le temps
De nous détruire
Qui entravera le vent
Qui nous flétrit
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Ailleurs la vie s’éteint
L’oiseau ne le sait pas
Ici l’indifférence se porte bien
Un ange passe …
« Le monde aurait pu être simple comme le ciel et la mer. »
André Malraux
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Qui donc a dit un jour que la vie était terne ?
Il suffit de suivre des yeux un vol de sternes
Glissant dans les vagues sous le vent du matin
Que l’aube s’éclaire d’un reflet bleu marin
Pour que le temps s’arrête et que l’instant enchante
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Qui a dit un matin que la vie était belle ?
Un enfant qui jouait au bord de cette plage
Essayant de sauver son beau château de sable
En tentant d’arrêter des vagues avec sa pelle
L’Inexorable assaut de la marée montante
.
Qui a dit aujourd’hui que la vie étincelle ?
Un peu de soleil, du vent, un soupçon de sel
Il suffit de venir marcher au bord des vagues
Sur la frange d’écume et le parfum des algues
Pour que chaque journée de vie soit éclatante.
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Autant en emporte le temps
Trois petits pétales
Et puis s’en va
Autant en emporte le printemps
Trois petits mois
Et puis tu vois
Autant en emporte la vie
Trois petits tours
Et puis tu pars
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Alors tu vois la vie
C’est si vite parti
Qu’il faut bien l’aimer
Pour la conserver
Mais tu vois l’envie
C’est tellement fragile
Qu’il faut s’accrocher
Pour la préserver
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Tu as eu ta chance
Alors garde la
Reste dans la danse
Jusqu’au dernier la
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Profite de tes jours
De tes nuits aussi
La vie ce n’est pas toujours
Alors garde lui sa magie
.
Une soirée glacée
Un ciel coloré
Des branches dénudées
Un silence étonné
Un hiver panaché
Des jours affairés
Des hommes pressés
Une fatigue exprimée
Un virus muté
Des craintes justifiées
Des lendemains confinés
Des rêves envolés
Des souffrances partagées
Des erreurs assumées
Des espoirs blessés
Un avenir bouché
Une année effacée
Et puis…
Une embellie espérée
Une solidarité retrouvée
Des assemblées desmasquées
Un espoir partagé
Un virus dompté
On peut toujours rêver
.
Enfin
Tu peux décider de la vie que tu veux
Tu peux choisir les mots que tu écris
Tu peux enchaîner les jeux et les modes
Tu peux suivre la ronde du plaisir
Tu peux avancer sans regarder derrière
.
Mais parfois…
.
Il y a ce regard croisé dans le miroir
Il y a cet enfant au bord de la route
Il y a l’ombre de ses cils sur ta joue
Il y a le murmure de ses soupirs
Il y a l’ombre de ses désirs
.
Et pourtant
.
Personne ne sait si ses prunelles était claires
Personne ne se souvient du timbre de sa voix
Personne n’a vu la couleur de ses rêves
Personne n’a su ce qu’il criait à la nuit
Personne n’a vu son ombre s’envoler
.
Alors
.
Ne le laisse pas s’enfuir sans toi
N’oublie pas la douceur de ses mains
Retrouve le goût de ses larmes sur tes lèvres
Dessine la forme de son visage dans le miroir
Ecoute-le peindre ses rêves
Fredonne sa chanson sous le vent
.
Partir sans lui
Serait te perdre
Dans le vent
Glacé
« Un nuage passe,
Il fait noir comme en un four.
Un nuage passe.
Tiens, le petit jour ! »
Verlaine
.
La queue de la tempête
Passe sur nos têtes
Et l’on se sent si petits
Et l’on se sent démunis
.
Certains ont tout perdu
Même leur vie
Et pourtant d’autres individus
Dans l’indifférence mènent leur vie
.
Tempêtes d’automne
Qui brisent et tourbillonnent
Tempêtes de printemps
Aux trombes tournoyantes
.
Pourrons-nous arrêter
L’emballement infernal
Que nous avons créé
Par notre égoïsme abyssal
.
Est-il trop tard
Pour réparer nos erreurs
Est-il trop tard
Pour enrayer la terreur