
.
Par dessus les toits
L’hiver tous les ciels sont gris
Que les hommes prient
.
.
Par dessus les toits
L’hiver tous les ciels sont gris
Que les hommes prient
.
Photo Marie-Christine grimard
.
Sous le ciel immense
Des voix chantent leur espoir
D’un monde meilleur
« Je sais que toute quête implique l’autre, de même que toute parole peut devenir prière. »
Coeur ouvert
Elie Wiesel
.
.
Vieux Lyon Cathédrale Saint-Jean
.
Noël
Période de renouveau
Pour les chrétiens
Et pour tous les autres
Période de solstice
Où l’hiver s’essouffle et la lumière renaît
.
Peu importent les croyances
Ou les incroyances
Libre à chacun
De garder ses convictions
Ou ses intuitions
Mettons à profit cette pause
Au milieu de l’hiver
Pour nous ressourcer
Qui que nous soyons
.
Acceptons le message de renaissance
Que nous sentons monter en nous
Laissons fleurir nos espoirs
Et partageons l’amour qui nous anime
Avec ceux qui en ont besoin
Le sourire au fond des yeux
La douceur au bord du coeur
.
Photo Marie-Christine Grimard
❄️❄️❄️
Calendrier de l’avent : chaque jour de décembre, un cadeau derrière la porte. Un geste d’amitié pour celle ou celui qui vient sur cette page, et me donne la joie de lui offrir mes mots.
À demain
Chris
❄️❄️❄️
« Puisque j’ai rejeté l’épée,
il n’est plus rien d’autre que la coupe de l’amour
que je puisse offrir à ceux qui se dressent contre moi. »
Gandhi
*
*
Viens faire la paix
Avec moi
Avec toi
Viens boire à cette coupe
D’amour et de joie
Je t’offre le miel et le vin
Partageons le nectar de la vie
Effaçons les mots de haine
Oublions les dogmes réducteurs
La vie est si courte
Pourquoi se complaire dans la peine
Festoyons dans la chaleur
Répandons la paix sur la terre
Et quand tu reprendras ta route
Qu’elle te conduise vers ta propre lumière
Que la paix soit
Avec toi
Avec moi
Que la paix soit !
*
« Graver l’écorce jusqu’à saigner … »
« Y’a pas de haine
Y’a pas de roi
Ni Dieu, ni chaîne
Qu’on ne combat
Mais que faut-il
Quelle puissance ?
Quelle arme brise L’indifférence ? »
J.J. Goldman
Vivre ici, dans le confort relatif et l’indifférence.
Ne pas regarder les images de guerre et de mort, pour tenter de survivre à l’horreur.
Comment se contenter de savoir, sans dire, sans crier.
Tout en moi se révolte mais aussi se réfugie dans le silence.
J’ai eu la chance de naître ici et maintenant, plutôt que dans un monde où le soleil brûle les hommes, où la guerre écorche les corps, où la misère dessèche les cœurs, où les virus éclosent du néant pour anéantir la vie.
Cette chance, je la connais, je la mesure.
Mais je reste là, cachée dans le silence.
Que faire à part prier pour que cela s’arrête, que les hommes cessent de se battre et apprennent à s’aimer ?
Je n’ai jamais aimé les grand-messes et les orgues pompeux, mais le chant des hommes qui emplit les nefs m’apaise. Il m’arrive d’entrer dans une église vide, pour en goûter la paisible lumière, dans le silence des cœurs qui sont venus partager leur souffrance ici, avant moi.
L’impression que les prières s’envolent jusqu’en haut des voûtes, et qu’elles traversent l’arc en ciel des vitraux, pour qu’On les entende, cette impression est forte !
Mais c’est une impression…
Et là-bas, le bruit des canons continue de tonner.
Et là-bas, les cris des femmes que l’on viole et des hommes que l’on égorge, me transperce l’âme.
Et là-bas, la mort gagne.
Là-bas, la Paix, l’Amour et la Joie ont perdu la guerre…