« Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible. »
L’Eté (1954) de Albert Camus

Photo m Christine grimard
Apprendre à résister aux difficultés que nous avons créées, c’est ce que nos enfants devront faire de leur vie. Survivre aux vents mauvais.
À l’horizon, le soleil monte derrière les collines. La beauté de l’instant disparaît derrière la menace. Pourtant que la campagne est belle…
Notre espèce a été trop loin dans la course au profit. Améliorer notre confort de vie, en vouloir toujours plus, nous a conduit à une impasse. Nos besoins sont satisfaits au-delà du superflu, il nous faudra rapidement revenir au strict nécessaire.
La terre se débarrasse-t-elle des importuns qui la surexploitent ?
Les cycles de vie ont été nombreux sur cette planète, le nôtre est peut être fini. Ou bien, est-il encore temps d’arrêter de nuire ?
On parle de « compensation carbone » pour les compagnies aériennes qui utilisent du kérosène peu taxé, mais ne faudrait-il pas que chaque humain compense ses dépenses en oxygène durant sa vie, en plantant une forêt ? Combien d’arbres seraient nécessaires pour compenser une vie ?
Un de mes textes préférés est « L’homme qui plantait des arbres » de Giono, texte prémonitoire finalement …
J’ai planté beaucoup d’arbres dans ma vie, une cinquantaine au moins, et je continue, mais combien y en manque-t-il pour compenser ma vie ?