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Petit matin blême
Où les couleurs de l’automne
Résistent au vent
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Petit matin blême
Où les couleurs de l’automne
Résistent au vent
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« Regarder la mer
Rester la journée entière ici
Sur le mur de pierre
Devant la baie des fourmis
Regarder la mer
Ne pas avoir d’autre envie que
Regarder la mer … »
Alain Souchon et Laurent Voulzy
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Photo Marie-Christine Grimard
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Derrière les mots
Les souvenirs
Derrière le vent
Les goélands
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Derrière les nuages
Les bonheurs en cage
Derrière ta vie
Le temps béni
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Derrière les vagues
Le chant des sirènes
Derrière les dunes
L’oiseau envolé
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Derrière les envies
Le goût de la vie
Derrière les regrets
L’espoir en demain.
Photo Marie-Christine Grimard
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Petit matin au jardin
Roses et pivoines défroissent leurs fragrances
Le vent hésite entre fraîcheur et douceur
Mai se donne des allures d’été
Et le printemps s’éloigne incognito
Confinés, préoccupés, nous ne l’avons pas regardé
Le temps perdu ne se rattrape pas
Pour peu que l’on oublie de le compter
Il efface nos traces comme le vent sur le sable
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“Soyez à vous-mêmes votre propre refuge.
Soyez à vous-mêmes votre propre lumière.”
Bouddha / Dhammapada
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Photo Marie-Christine Grimard
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Maman j’ai peur.
Le soleil se couche, la nuit va nous écraser
Dans le noir, il y a des monstres, le monde des ténèbres me fait peur.
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Regarde, mon enfant, regarde comme la lumière est belle.
Regarde le monde qu’elle éclaire.
Regarde les couleurs du ciel.
Avec ou sans lumière le monde est le même, n’aie pas peur de lui.
C’est la lumière que tu gardes au fond de ton cœur qui te guidera.
La nuit n’est qu’une illusion.
Ton monde, tu l’inventeras.
Fais-le à ton image, plein de rires et d’espoir.
Dessine les contours de ton avenir et remplis-le de tes désirs.
Que le vent te porte
Que la joie te guide
Va où ton cœur te le demande
Je t’y attendrai dans la lumière…
« Celui qui copie la nature est impuissant,
celui qui l’interprète est ridicule,
celui qui l’ignore n’est rien du tout. »
René Barjavel
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Photo Marie-Christine Grimard
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Peindre le soleil
De vent
Ou
Peindre le vent
De lumière
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Ou se contenter de les admirer
Quand ils valsent
Ensemble
Dans la lumière
En pensant qu’ils sont seuls au monde
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Ou se contenter de les aimer
Pour ce qu’ils sont
Et ce qu’ils donnent
D’envie
Et de joie de vivre
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Ou se contenter de les photographier
Les surprendre
Histoire
De ne pas oublier
Leur beauté offerte
« La terre est bleue comme une orange. »
Paul Éluard
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Photo Marie-Christine Grimard
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Pour l’amour de la terre
J’ai imploré le ciel
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Pour l’amour du ciel
J’ai exploré la terre
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Pour l’avenir de l’homme
J’ai espéré la paix
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Pour suivre les nuages
J’ai enjambé le vent
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Pour rejoindre le ciel
J’ai survolé la mer
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Pour soulager la terre
J’ai quitté l’atmosphère
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Pour admirer le monde
Je suis devenue ombre
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Pour atteindre le ciel
J’ai peint de bleu ma vie
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Poussière d’univers
J’ai rejoins mon étoile
« Je ne trempe pas ma plume dans un encrier mais dans la vie. »
Blaise Cendrars
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Photo Marie-Christine Grimard
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Le poète trempe sa plume dans la vie
La vie nourrit son âme de lumière
La lumière naît du fond de l’espace
L’espace habille sa nuit de mystère
Le mystère tend vers l’infini
L’infini inspire le poète
Le poète anéantit le néant
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« Je n’avais jamais vu l’automne, dit-il. Ce n’est cependant pas le premier. Je n’avais jamais eu le temps. »
Jean GIONO
Photo m Christine grimard
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Encore un automne
Et sa rousseur
Tout sauf monotone
Éclatante de couleurs !
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Encore une année
Bientôt achevée
Qu’en aurais je fait
Que je n’attendais ?
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Encore un jour
Un temps qui court
À remplir d’amour
Faute de toujours !
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Encore un automne
Au feuillage flamboyant
Qui s’accroche et donne
Du fil à retordre au vent !
Photo Marie-Christine Grimard
« Amour, seul amour qui soit, amour charnel, j’adore, je n’ai jamais cessé d’adorer ton ombre vénéneuse, ton ombre mortelle. Un jour viendra où l’homme saura te reconnaître pour son seul maître et t’honorer jusque dans les mystérieuses perversions dont tu t’entoures. »
L’amour fou, andre breton, édition gallimard, 1976 (isbn 978-2070367238), p. 110 – roman – André Breton
Photo Marie-Christine Grimard
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Ombres portées
Qui se pressent et se dressent
Sur nos vies emportées
Par le temps qui oppresse
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Ombres découpées
Sur les mur des maisons
Qui dansent et tournent en rond
En valse chaloupée
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Ombres emportées
Par le vent de l’automne
Qui tourne et papillonne
Pour oublier l’été
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Ombres projetées
Sur la façade blonde
D’un invincible monde
Rêvant d’éternité