Ce soir
Un peu d’air frais
Une étincelle d’espoir
Une goutte de lumière
Un peu de rose
Un zeste de bleu
Un dernier reflet
Comme une prière

Ce soir
Un peu d’air frais
Une étincelle d’espoir
Une goutte de lumière
Un peu de rose
Un zeste de bleu
Un dernier reflet
Comme une prière
Que ce premier jour
Et toute l’année qui vient
Vous soient doux et beaux
Hello décembre
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Temps d’avent
Temps d’avant
Avant plaisirs
Avant partages
.
Temps de penser
Au plaisir de donner
Temps d’apprécier
La simple joie d’aimer
.
Retrouver les lumières
Endormies depuis un an
Au fond des tiroirs
Aux trésors d’antan
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Sortir lumignons et couronne de gui
Faire le compte des bougies
Sortir le rouleau d’étoiles façonné
La cannelle et la recette des sablés
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Décembre, mois des espoirs
Ou le plaisir des autres compte plus
Que le sien, ou brille dans le noir
Notre âme d’enfant jamais disparue.
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Marche à marée basse
Dans la lumière amarrée
Entre ciel et mer
La guerre en Ukraine m’a plongée dans le silence. Aucune publication ne m’a semblée possible ici depuis le début des massacres.
Mais la vie continue, avec son lot de barbarie en tout genre, malgré toutes les actions néfastes des hommes qui l’occupent, la terre continue de tourner.
Le printemps a effacé l’hiver et bientôt les blés repousseront dans la terre noire d’Ukraine malgré les bombes du criminel Poutine, malgré les violences et les exactions commises par son armée de sauvages décérébrés.
La vie continue ailleurs.
Et ici aussi.
Avec son lot de petites contrariétés et de grosses frayeurs. Avec les lâchetés et les violences quotidiennes qui plombent et qui découragent.
Avec la poésie qui aide à continuer de respirer.
Avec la générosité et l’amitié de quelques uns.
La vie continue malgré la barbarie ailleurs et ici.
Marcher sous le ciel
Où la rousseur automnale
Égaye la vie
« Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer… »
Proverbe Breton
Coefficient 87
Marée basse
Au bout de la plage peu d’humains s’aventure
Certains en arrivant de la dune découvrent pour la première fois l’existence des marées océaniques :
– oh, la mer est trop loin, on reviendra quand elle sera revenue !
(Malheureusement véridique …)
Il faut marcher près de 500 m avant de pouvoir mettre un orteil dans l’eau.
Mais si l’on continue l’effort (le plaisir) jusqu’au bout de la plage, on croisera le chemin des mouettes qui pêchent dans la plus grande tranquillité.
Quoi ?
Il est midi, l’heure du repas !
.
Au large, le beau temps attire les plaisanciers.
Il faut dire que c’est le premier jour de grand beau depuis que la « goutte froide » a jeté son dévolu sur l’Europe du Nord.
Il faut en profiter…
.
.
Peu importe la saison, chaque jour cette plage apporte son lot de merveilles. Il suffit de regarder. Été ou hiver, la mer toujours renouvelée, le ciel toujours changeant, les animaux et les hommes, offrent un spectacle sans nul autre pareil.
Je viens sur ce rivage depuis mon enfance et jamais je n’ai admiré deux fois le même spectacle.
.
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Ici ou ailleurs
Si on écoute son coeur
Il pousse des fleurs
.
Autant en emporte le temps
Trois petits pétales
Et puis s’en va
Autant en emporte le printemps
Trois petits mois
Et puis tu vois
Autant en emporte la vie
Trois petits tours
Et puis tu pars
.
Alors tu vois la vie
C’est si vite parti
Qu’il faut bien l’aimer
Pour la conserver
Mais tu vois l’envie
C’est tellement fragile
Qu’il faut s’accrocher
Pour la préserver
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Tu as eu ta chance
Alors garde la
Reste dans la danse
Jusqu’au dernier la
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Profite de tes jours
De tes nuits aussi
La vie ce n’est pas toujours
Alors garde lui sa magie
– Lever le nez vers le ciel pour mieux apprécier la Terre.
– S’extasier bêtement parce que les feuilles renaissent.
– Se demander combien on verra de printemps, puis oublier de compter.
– Respirer à pleins poumons l’air que m’offre le jour.
– Aimer ce vert si tendre qui ne fleurit qu’au printemps.
– Regretter que Van Gogh ne soit plus là pour peindre une journée si belle.