
Photo M. Christine Grimard
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Lumière et parfums
De l’automne en transparence
Novembre défunt
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Photo M. Christine Grimard
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Lumière et parfums
De l’automne en transparence
Novembre défunt
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« Il n’y a pas de honte à préférer le bonheur. »
Albert Camus
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Il n’y a pas de honte à aimer
La vie
Pas de honte à préférer la lumière
Aux ténèbres
Pas de honte à préférer les plaisirs
Aux larmes
Pas de honte à aimer marcher
Au soleil
En laissant glisser le miel de l’été
Sur sa peau
Pas de honte à goûter au nectar
De ce vin
Pas de honte à déguster l’amertume
De ce chocolat
Pas de honte à se laisser porter
Par ce violon
Pas de honte à laisser ses hanches onduler
Sur cette danse
Pas de honte à aimer la douceur
De l’amour
Pas de honte à goûter au miel
De ta peau
Pas de honte à chérir les mots
Des sages
Pas de honte à occulter les cris
De haine
Pas de honte à préférer avancer
Dans la lumière
Pour oublier qu’il y aura aussi
Des matins d’hiver
Pas de honte à préférer les plaisirs de la vie
Aux silences de la mort
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Photo M. christine Grimard
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Photo M. christine Grimard
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Photo M. christine Grimard
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photo M. christine Grimard
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“Le bonheur est une femme.”
Nietzsche
(Journée des Violences faites aux femmes)
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Photo M. Christine Grimard
Un simple rappel à tous les lâches qui s’en prennent aux femmes pour d’obscures raisons dont la première est leur inintelligence.
Pour toutes les femmes qui croiseront votre chemin , souvenez-vous que votre vie n’a tenu qu’à la volonté de la mère qui vous a accueilli dans son corps, nourri et élevé.
Pensez à son regard sur vous, et à ses larmes, lorsque vous portez la main sur une autre femme.
Pensez à son chagrin de vous avoir mis au monde pour que vous infligiez telle ou telle souffrance à n’importe laquelle de ses sœurs.
Pensez …
Mais en êtes-vous capable ?
Photo M. Christine Grimard
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Photo M. Christine Grimard
Gouttes au goût de larmes
Pleurent désolées
Ondulent en spirales
Sur mon dernier billet, je reprenais les phrases de l’Abbe Pierre :
« Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent…
Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse…
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés. »
C’était un vœux pieux, je n’arrive plus à crier ni à parler ni même à écrire, je n’arrive plus à trouver un motif de joie à partager, je ne peux que garder mes forces pour tendre la main à ceux qui viennent me demander de l’aide chaque jour dans ma vie professionnelle.
Il me faudra quelques jours pour émerger de la sidération de ces horreurs, et retrouver le goût de partager un peu du bonheur de vivre. En attendant, je vous lis, amis, avec plaisir et me renforce de vos mots et présences amicales.
Ensemble, le chemin sera plus léger. Merci de vos présences.
« Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.
J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter…
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés. »
Abbé Pierre
Se réveiller et brutalement se souvenir…
Tout est vraiment arrivé, ce sang versé, ce regard froid de robots qui avancent l’arme au poing et qui fauchent froidement tant de jeunes vies, ces recherches désespérées de tant de visages souriants à la vie, ces larmes, cette sidération devant l’incroyable, l’indicible.
Comment se relever de toute cette horreur, comment continuer à avancer dans le froid et la peur ?
Peut être en faisant corps contre la barbarie, en prenant les mains qui se tendent, en distribuant de l’amour là où il n’y en a plus, en soignant les plaies et en pansant les cœurs.
Il n’y a plus de différence ni de couleur ni de conviction ni de culture ni d’habitudes, il n’y a que des humains face à des barbares (robots décérébrés, fanatisés, programmés…). Les choses ont changé, la liberté, la joie de vivre, l’insouciance, le plaisir du partage sont pris pour cible.
La conviction intime qui m’habite, que l’amour peut changer le monde, vacille comme cette flamme de bougie posée sur ma fenêtre dans le vent glacial de novembre. J’ai soudain froid et peur que rien n’arrête la barbarie, jusqu’à la mort du dernier barbare.
Dent pour dent ? Œil pour œil, jusqu’à ce que nous soyons tous aveugles ?
Nous restera-t-il assez d’humanisme et d’amour à opposer à ces forces de destruction ?
Nous restera-t-il assez de force pour continuer à avancer vers la lumière ?
« Vous voulez la paix : créez l’amour. »
Victor Hugo