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« Vous n’avez pas besoin de quitter votre chambre. Restez assis à votre table, et écoutez.
Vous n’avez même pas besoin d’écouter, attendez simplement, ne bougez pas, restez seul.
Le monde va venir librement s’offrir à vous pour être démasqué.
Il n’a pas le choix, il va se dérouler en extase à vos pieds. »
Franz Kafka
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Prague n’est pas une ville-musée, même si les touristes se ruent sur le Pont Charles à tout heure du jour ou de la nuit.
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Même si on les promène en Torpédo ou en calèche
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ou en bateau…
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Même si la ville ressemble à livre d’histoire à ciel ouvert
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Les jeunes se retrouvent sur les places…
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… pavoisées pour les fêtes de Pâques
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….ou flânent dans les rues
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Une ville d’artisans travaillant le bois, pour des pipes ou des jouets ou le cristal de bohème
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Ville où les trams d’époque sont assortis aux plaques de rue
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Ville où les les cygnes font la queue pour aller au musée Kafka
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Mais où il ne faut pas se garer n’importe où…
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Même si les parc-mètres sont hors service…
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la police veille…
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—> A suivre <—
“On photographie les objets pour les chasser de son esprit.”
Franz Kafka
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Jan Palach, né le 11 août 1948 et mort le 19 janvier 1969, était étudiant à la Faculté des lettres de l’Université Charles de Prague en Histoire tchécoslovaque. Il s’est immolé par le feu le 16 janvier 1969 sur la place Venceslas à Prague. Par son acte choquant, il a voulu faire prendre conscience aux Tchécoslovaques qu’ils devenaient indifférents six mois après l’occupation russe de la Tchécoslovaquie, envahie en août 1968. Son acte a eu un grand retentissement en Tchécoslovaquie et dans l’Europe entière.
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Ce monument très impressionnant situé sur les rives de la Vltava plonge des passants dans le silence et l’émotion
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Violence du feu et des armes qui broient les hommes
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Une plaque et une gerbe célébrant simplement sa jeune vie disparue
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Combien faut-il de vies disparues pour bâtir une nation ?
Pourquoi faut-il tant de souffrances pour écrire l’histoire d’une société humaine ?
Combien de vie sacrifiées dans le monde pour la liberté ?
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Mais à quelques pas de ce lieu terrifiant, la jeunesse de Prague comme toutes celles du monde d’aujourd’hui, pense au soleil et à l’amour
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Comme sur les rives de la Seine, au pont des Arts, des cadenas symbolisant l’amour ont été accrochés aux grilles du parapet.
(comme si l’amour était une prison gardée par un cadenas…!)
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Ces jeunes ont encore beaucoup à apprendre : L’amour n’est-il pas une liberté choisie et partagée ?
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Enfin, je souhaite de beaux jours ensoleillés et nombreux à Nina et Julva, qui j’espère, auront le temps de profiter de leur vie…
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–> A suivre <–
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Le diable dit-on est dans les détails.
Je me reproche souvent de focaliser mon regard sur les détails, mais ils sont parfois si fascinants.
A Prague, se sont plutôt les anges qui sont dans les détails…
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Ou les tous les saints du paradis
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Ou des allégories Art-Déco
Parfois monumentales…
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Et tout un bestiaire…
Bleu..
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ou doré…
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*Prague, ville aux mille facettes, où la modernité côtoie l’histoire
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*et où le Street-Art est aussi présent
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Prague et la Musique
Prague, cité qui fait la part belle à l’architecture mais aussi à la musique.
Un dicton tchèque affirme co Čech, to muzikant (tel Tchèque, tel musicien).
On en trouve les traces, partout dans la ville.
Suivons-les :
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Devant la porte du Théâtre des états ou Théâtre Nostitz, j’ai imaginé un instant que le fantôme espiègle de Mozart venait se pencher pour regarder dans les yeux celui du commandeur dissimulé sous sa cape
(C’est là que fut créé Don Giovanni, sous la direction de Wolfgang Amadeus Mozart lui-même,
le 29 octobre 1787 qui fut un immense succès, contrairement à l’accueil qui lui fut réservé à Vienne en 1788)
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Le long de la Vltava, le fleuve qui traverse Prague, des « guinguettes » attendent que l’été revienne pour que la fête recommence.
Restent les silhouettes des musiciens qui répètent inlassablement leurs morceaux dans les brumes du rivage.
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Dans les squares, la musique endormie s’habille de fil de couleurs
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Sur les places, tous les instruments sont permis, pourvu que la musique soit bonne !
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Orgue de barbarie
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Trompette
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Même notre Charles national est attendu pour la fête…
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Dans de nombreuses églises, vers 17 heures, des concerts de musique classique ou baroque sont donnés, où il suffit de s’inscrire quelques minutes avant le début de la représentation, pour trouver une place et se laisser porter tant par la beauté de la musique que par la somptuosité du décor.
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Les habitants de Prague ont la musique dans le sang et même leurs immeubles entrent dans la danse.
Immeuble « Ginger et Fred » ou « Dancing House » ou en tchèque : Tančící dům,
œuvre conjointe de l’architecte tchèque d’origine croate Vlado Milunić et de l’architecte américano-canadien Frank Gehry, achevée en 1996
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–> A suivre <–
Prague, ville où il faut marcher le nez en l’air tant il y a de détails architecturaux à déguster des yeux.
En voici quelques exemples :
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Toutes ces photos ont été prises le 18 mars 2016 dans la vieille ville de Prague.
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Cependant, malgré toutes ces merveilles en hauteur, ne pas omettre de regarder où l’on met les pieds…
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Prague, ville aux mille facettes, qui a su garder (presque) intactes les traces des différentes époques qu’elle a traversées.
J’en montrerai quelques exemples lors des jours à venir, à travers quelques clichés regroupés par thème.
C’est une ville attachante où l’on se sent bien, accueilli et bienvenu, où l’histoire et la musique se tiennent par la main et où j’espère pouvoir retourner un jour.
Son architecture si diverse m’a laissée des souvenirs éblouis, bien que le soleil ne se soit montré que le premier jour du séjour.
N’ayant pu rester que trois jours dans cette ville, je ne peux vous donner qu’une vison très partielle de cette magnifique diversité.
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Premier volet de la visite, à tout seigneur, tout honneur : L’horloge astronomique
L’horloge est située sur le mur Sud de l’hôtel de ville. Le monument attire les touristes du monde entier qui se pressent devant la façade attendant l’heure juste pour observer l’animation qui se déclenche dès que sonnent les heures.
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L’horloge a été construite par Nicolas de Kadau en 1410 puis remaniée par le maître Hanus de la Rose (Jan Ruze) vers 1490.
Les Apôtres actuels ont été sculptés par Vojtĕch Sucharda, les précédents ayant brûlé en 1945.
L’horloge s’anime toutes les heures de la manière suivante : les quatre automates bougent pendant que les apôtres défilent deux par deux. Il y a donc six tableaux. Dans le même temps, la Mort tire sur la corde qu’il serre dans sa main droite pour sonner le glas et brandit puis inverse le sablier qu’il tient dans la main gauche; le Turc secoue la tête pour montrer qu’il guette, l’homme vaniteux se contemple dans son miroir, l’avare secoue sa bourse. Lorsque les fenêtres se refermeront, le coq d’or, ajouté en 1882, sort de sa fenêtre et annonce la mort prochaine.
Pour ceux qui ne l’ont jamais vue, voici le défilé des apôtres qui commence par St Pierre :
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Mais en dehors de cette animation, la finesse de l’ouvrage et des deux cadrans inférieurs, mérite l’admiration.
Dans sa partie haute quatre allégories sont visibles, représentant de gauche à droite : la vanité avec un miroir, l’avarice sous les traits d’un commerçant juif avec sa bourse, la mort sous la forme d’un squelette avec une clochette, la convoitise représentée par un prince turc avec une mandoline.
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Le cadran astronomique a la forme d’un astrolabe planisphérique, le fond représentant la Terre et le ciel. Sur ce fond se déplacent quatre mobiles principaux : le cercle zodiacal, un cercle oscillant externe, un modèle réduit de Soleil aligné avec une main dorée et un modèle réduit de Lune. le mécanisme place ici la terre au centre de l’univers. Le cercle extérieur avec ses chiffres arabes gothiques médiévaux, donne le temps en heures italiennes. Le cadran aux chiffres romains permet de lire l’heure locale. A gauche sont écrits les mots aurora et ortus (aurore et lever), à droite occasus et crepusculum (coucher et crépuscule).
Au milieu de l’horloge tourne le cercle zodiacal où sont dessinés les signes du zodiaque qui indiquent la position du Soleil dans chaque signe.
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La partie basse est un calendrier datant de 1886, œuvre du peintre Josef Mánes.
Au centre, on peut voir les armoiries de la vieille ville de Prague et le cercle intérieur représente les signes du zodiaque.
Sur le cercle externe on peut admirer des scènes de la vie paysanne en Bohême selon les mois de l’année.
Le cercle le plus externe indique les jours de l’année.
Les statues qui encadrent le calendrier sont: à gauche celles de l’archange saint Michel et d’un Philosophe; à droite celles d’un Astronome et d’un Chroniqueur-écrivain public.
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Le dimanche des Rameaux, parmi les personnes montées en haut de la tour pour admirer le spectacle de la place de la Mairie vue d’en-haut, se trouvait un trompettiste, qui a parachevé l’animation de dix heures, en nous offrant son talent et un morceau de trompette.
L’impression fut forte chez les personnes qui se pressaient sur les pavés de la place.
Un grand merci au musicien de nous avoir fait le don de son beau talent !
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Et l’émerveillement ne faisait que commencer…
–> A suivre <—
Comme chaque 19 mars depuis une trentaine d’année, Paulo Coelho, le grand écrivain brésilien, organise une grande fête rassemblant environ 120 personnes, parents et amis, pour célébrer le jour de Saint Joseph, en souvenir de sa sainte protection demandée par sa maman le jour de sa périlleuse naissance. Paulo et Christina choisissent chaque fois des sites remarquables, cette année la fête a pris place dans la ville de Prague.
Each year, March the 19th, Paulo Coelho, the great Brazilian writer, organizes a great party bringing together about 120 people, family and friends to celebrate the day of St Joseph, in memory of his holy protection requested by his mother on the day of his perilous birth. Paulo and Christina always choose remarkable sites, this year it was in Praha.
Sur place, Paulo donna une conférence de presse dans son hôtel la veille de la fête.
Paulo et Christina avaient séjourné à Prague en 1982 et avaient rencontré un jeune peintre qu’ils voulaient retrouver cette année. Il avait lancé un appel à ses amis tchèques sur son blog voilà quelques semaines pour qu’ils l’aident à le retrouver. Ce qui fut fait !
Paulo wanted to find a man he met in 1982 there, and his Czech friends, helped to find him. He told the story on his blog a few weeks ago. And that man was there !
La soirée commence par un cocktail où Paulo et Christina accueillent chaleureusement, leurs amis venus du monde entier. Chacun est heureux de ces retrouvailles et d’échanger les nouvelles venues des quatre coins du monde.
Puis l’assemblée se resserre autour de Paulo et Christina pour partager un moment de Prière adressée à Saint Joseph lue dans de nombreuses langues: la première prière faite en portugais lue par Paulo, puis une dizaine de ses amis liront dans leur propre langue, italien, espagnol, français, grec, allemand, chinois, indou, anglais, suédois, basque, etc. Ce moment de communion génère une intense émotion.
The evening began with a cocktail where Paulo and Christina warmly welcomed their friends from all around the world. Everyone was glad with that reunion and to exchange news from all over the world.
Then everyone gathered around Christina and Paulo to share a moment of prayer addressed to St. Joseph, read in many languages: the first prayer in Portuguese was read by Paulo and a dozen of his friends read in their own language, Italian, Spanish , French, Greek, German, Chinese, Hindu, English, Swedish, Basque, etc. This moment of communion generated intense emotions.
La soirée se poursuit par un somptueux diner, alliant saveurs et couleurs de la Tchéquie, où l’on entend toutes les langues du monde s’échanger joyeusement à chaque table.
The evening continues with a sumptuous dinner, combining flavors and colors of country , in which one hears all the languages of the world are happily exchange at each table.
Comme chaque année une grande place est faite à la musique et à la danse. Et Paulo entraîne tous ses convives en entonnant » All we need is Love »
As every year a large space is devoted to music and dance, and Paulo ask all to sing with him: « All we need is LOVE »
En fin de soirée, Paulo se prête généreusement et patiemment au jeu des dédicaces de son œuvre pour ses amis qui lui apportent de nombreux ouvrages venus de tous les pays. Chacun apprécie de moment de partage, de sourire et d’émotion et je ne suis pas en reste…
Late in the evening, Paulo lends itself generously and patiently to the game of his work dedications for his friends who bring numerous works from all countries. Everyone enjoys sharing this moment with him, smile and emotion and I am no exception …
Un grand Merci à Paulo et Christina pour leur grande générosité, pour organiser chaque année ce moment magique, pour toutes ces rencontres inoubliables, et pour m’avoir accueillie si chaleureusement parmi eux pour partager cette joie d’aimer la vie ensemble.
Gratitude to Paulo and Christina for their great generosity, to organize each year that magical moment for all these unforgettable encounters and for welcoming me so warmly among them to share the joy of loving life together.
Un grand merci, Paulo, pour avoir éclairé ma vie d’une si belle lumière, une fois encore !
Bonnes fêtes de Pâques à tous
Que chacun partage la joie du renouveau à sa manière et selon son cœur
Que chacun y trouve la paix dont il à besoin sur son propre chemin
Belle journée à tous
(Photo prise à Prague le 18 mars 2016)