Calendrier de l’avent : jour 17

“Les Français ont une telle façon gourmande d’évoquer la bonne chair qu’elle leur permet de faire entre les repas des festins de paroles.”

Pierre Daninos

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Photo Marie-Christine Grimard

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Vieux Lyon rue saint Jean

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Lyon capitale de la gastronomie.

Un bon repas s’accompagne d’un bon pain.

Et il y en a tellement !

En passant à côté de cette boulangerie, on est poursuivi par un fumet brioché qui vous rattrape et vous oblige à faire demi-tour.

Croissants

Chouquettes

Pains au chocolat

Pralinette … mmmmm…. pralinette !!!

Et tous ces pains, complets ou non, aux céréales, aux lardons, aux noix, aux amandes.

À tout et à rien.

Que d’abondance.

Que de choix.

Il est loin le temps où Marie-Antoinette conseillait naïvement de manger de la brioche à ceux qui manquaient de pain et de tout le reste.

La famine est loin de nous, et pourtant tout le monde n’est pas assis autour de la table.

« Notre-Père qui est aux cieux

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.. »

Enfant, je récitais prière sans vraiment penser à la signification des phrases.

Aujourd’hui, je sais ce qu’elles signifient et je remercie le ciel de m’avoir fait naître dans un pays où l’on ne manque ni d’eau ni de pain.

Aujourd’hui, les temps ont changé, mais au fond la prière est toujours la même :

Notre-Père, qui est aux cieux

donne du pain

A celui qui n’a rien.

Notre-Père qui est aux cieux

Merci de m’avoir donné la force de nourrir mes enfants.

Notre père qui est aux cieux

Merci de nous réunir pour partager le pain de ce jour et l’amour que tu nous as appris à donner.

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Finalement, il suffit d’un parfum de pain frais pour que me viennent des idées de menus pleins de gourmandises à partager.

Demain, on s’attaque aux treize desserts !

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Calendrier de l’avent : chaque jour de décembre, un cadeau derrière la porte. Un geste d’amitié pour celle ou celui qui vient sur cette page, et me donne la joie de lui offrir mes mots.

À demain

Chris

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Variations et vibrations : lumière !

« Puisque j’ai rejeté l’épée, il n’est plus rien d’autre que la coupe de l’amour que je puisse offrir à ceux qui se dressent contre moi. »

Gandhi

Photo m Christine Grimard

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Pas à pas, marcher vers la lumière

Cligner légèrement des yeux

Pour voir danser sous ses paupières

Le sourire des gens heureux

Ivres du vent et de la mer

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Choisir de garder le meilleur

Des souvenirs et des amours

Vaincre le fiel et la douleur

Rire des tours et des toujours

Rien ne valant la joie d’aimer

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Ne pas attendre de retour

De ceux qui ne savent donner

Laisser partir les faux amours

Dans le vent sans se retourner

Le temps de vivre était si court

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Choisir de suivre la lumière

Croire aux miracles et au destin

Suivre le cours de la rivière

Sourire à l’inconnu qui vient

Aller là où le ciel est clair

Photo du jour: le sens de l’Art

« Une œuvre d’art a-t-elle toujours un sens ? »

(Sujet de philosophie du Bac 2015 en série S).

Auguste Renoir

 Le sens de l’esthétique.

La sensualité des couleurs.

Un sentiment de beauté.

Une sensation de douceur.

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Street Art autour de John Lennon

 Imagine un monde sans Art

Imagine all the people

Lost in darkness

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(Évocation de la nuit étoilée sur le Rhône de Vincent Van Gogh)

Comment L’art étoile nos nuits

Comment l’Art éclaire nos jours

  

Comment aurions-nous vécu sans Van Gogh ?

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Photo d’auteur inconnu

En silence, riches de tous nos sens

Soyons

À l’écoute de l’univers

Émerveillés

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Matisse

Et dansons avec lui

Dans sa lumière

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Magritte

Et dans la paix

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Les nuits des fêtes de la lumière de Lyon Embrasement de la Cathédrale Saint Jean

De la nuit jaillira la lumière

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Sculpture reprenant le tableau de Monet représentant son épouse

De la pierre

Jaillira la vie

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Une œuvre d’art a-t-elle besoin d’un sens ?

Celui de nous faire écouter le cœur du monde.

Celui de faire palpiter notre âme

Celui de nous faire goûter la lumière.

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main chauvetchau

Merci au premier artiste d’avoir montré le chemin !

Photo du jour: Ecrire

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Comme un pont posé sur l’océan,

Comme un fleuve que l’on ne peut canaliser,

Comme un orage qui troue les nuées,

Comme une évidence,

Comme une délivrance.

 

J’écris, parce qu’il est impossible d’arrêter les mots, qui se pressent, qui dansent et tourbillonnent.

Les entendre qui grouillent, puis les laisser sortir du plus profond, glisser le long du fil de la vie, les sentir dégouliner tout au long du cou jusqu’au bout des doigts, les voir danser leur sarabande sur le clavier, puis jaillir sur l’écran blanc, et leur sourire.

Je ne sais jamais ce que je vais écrire mais il suffit d’une image, d’un morceau de musique, d’un mot surgi d’on ne sait où, pour que la magie s’opère.

Parfois, ils sont sages et tranquilles comme un lac.

Parfois, la rage les prend et les vagues déferlent dans un océan sauvage.

Parfois, ils se posent au soleil ou s’endorment sous la lune.

Parfois des histoires se déroulent dans ma tête, j’en vois défiler le scénario dans mon cinéma personnel et il n’y a plus qu’à décrire les images. Plus personne ne me raconte des histoires pour m’endormir, alors je le fais toute seule.

Parfois, les jours où l’âme est trop lourde à porter, ils pèsent, pèsent. Alors, j’ouvre la vanne et ils déferlent, en cataracte, et soulagent…

Peu importe, comment et pourquoi.

Tant qu’ils seront là, j’existerai aussi.

C’est le seul moyen de partager notre humanité, que d’échanger les mots qu’elle nous a enseignés.

 

Alors partageons-les,

Alors partageons-la…

 

Écrire :

Laisser danser les mots,

Les voir s’envoler

Dans un sourire,

Vivre et le dire.