« L’enfant qui ne joue pas n’est pas un enfant,
mais l’homme qui ne joue pas a perdu à jamais l’enfant qui vivait en lui
et qui lui manquera beaucoup. »
Pablo Neruda
Tu marcheras le nez dans les nuages jusqu’à cette prairie où la vie t’aimera, et même si nos regards se perdent, tu sauras que mes pensées t’accompagneront au bout de ton chemin.
Lorsque tu t’assoiras à l’ombre du couchant, assis contre cet arbre planté pour ta naissance si grand qu’il te cachera le ciel, et que le rossignol chantera la lumière de ton dernier jour, je serai là au bord de cette rive et je prendrai ta main pour que tu n’aies pas peur.
(NDA: cette photo de mon plus jeune fils, qui me paraissait bien illustrer ce sujet de l’enfant en marche vers la vie d’adulte, est beaucoup plus difficile à regarder que je ne le croyais…)