“L’art est, comme la prière, une main tendue dans l’obscurité,
qui veut saisir une part de grâce pour se muer en une main qui donne.”
Franz Kafka
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Le diable dit-on est dans les détails.
Je me reproche souvent de focaliser mon regard sur les détails, mais ils sont parfois si fascinants.
A Prague, se sont plutôt les anges qui sont dans les détails…
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Ou les tous les saints du paradis
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Restaurés ou Effacés par le temps
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Ou des allégories Art-Déco
Parfois monumentales…
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Parfois en photo de profil
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Et tout un bestiaire…
Bleu..
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ou brun…
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ou doré…
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*Prague, ville aux mille facettes, où la modernité côtoie l’histoire
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*et où le Street-Art est aussi présent
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“Le regard ne s’empare pas des images, ce sont elles qui s’emparent du regard.
Elles inondent la conscience.”
Franz Kafka
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–> A suivre <–
On imagine mal Prague photographiée en noir et blanc (à part un portrait de Kafka) : la valse des couleurs ajoute au charme de cette ville comme son apparente innocence.
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Le noir et blanc effacerait une partie de l’éclat de la ville.
Même si de nombreuses statues sont encore très sombres. C’est ce que disaient les praguois justement: qu’avec le retour de la liberté, leur ville avait retrouvé ses couleurs !
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remercier les artistes de nous donner leur regard sur le monde, je ne connais pas Prague, cela donne envie d’y aller !
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La ville ne vous décevrait pas ! Merci d’être passée 🙂
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Façades animées par un esthétisme gai et coloré, sans doute à l’image des gens de Prague.
Oh ! Un cheval bleu, comme dans les tableaux de Franz Marc !
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Les façades sont très bavardes et joyeuses comme leurs habitants !
Un musée à ciel ouvert et tant d’autres musées que je n’ai pas eu le temps de visiter !
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J’adore « les anges dans le détail »!…Quelle ville incroyable comme sortie d’une autre époque…et même plusieurs…une ville qui n’a pas été mangée par la « modernité »…et a su garder son âme…
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Il y a bien plusieurs villes qui se côtoient, les époques de lisent sur les pavés et les façades selon les quartiers. C’est un enchantement.
Cela se retrouve dans de nombreuses villes si l’on prend le temps d’y flâner (comme à Lyon d’ailleurs où l’on suit les siècles d’ouest en est ..) !
Merci de suivre la visite 🙂
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Les couleurs du bestiaire sont saisissantes. Une petite digression suivant ma sympathie pour l’ours Colargol enchaîné, sachant le sort généralement réservé à ces animaux et de longue date par les montreurs d’ours qui en font un fond de commerce cruel et particulièrement lâche (le collier est serré par contre) Sans doute qu’il fallait en ajouter dans le spectaculaire et la caricature pour justifier le martyr s’exprimant dans une cruauté organisée jusqu’à ce que mort s’en suive pour l’animal bouc émissaire des fautes des hommes le plus souvent : une manière de faire qui mériterait toujours quelques points de pénalités légales y compris dans le monde contemporain.
Comme quoi une ville charmante et bien peinte ou maquillée de sourire peut évoquer la barbarie ordinaire, à sa manière. Merci pour la visite du zoo et libérez les ours et tous les animaux enchaînés : vivre ou mourir mais libre ! 😉
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L’histoire a été marquée de tout temps par la cruauté des hommes envers les animaux et les autres hommes. Le moyen-âge en était friand et les rues de nos villes en sont encore pleines d’exemples. Peut-être ces témoignages des erreurs passées (et présentes) sont-ils la pour nous inciter à changer…
Il y a toujours plusieurs lectures à une même image que l’on soit optimiste ou non. Je ne suis pas si naïve que je veux bien le paraître, mais m’efforce de tirer la vie vers le haut avec l’aide des gens que j’aime et pour eux.
Les signes sont sur notre chemin, à nous d’apprendre à les suivre !
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Certainement pour changer mais tout de même il y a ce qui ne change pas. Tout de même si nous jugeons ouvertement et avec défense on pardonnera plus aisément à la passion et à la légitime défense d’un ours ou d’une oursonne (n’oublions pas qu’ils savent en privé se trouver, se mordre et s’aimer) qu’à l’idéologie malsaine de leurs bourreaux humains , imbéciles publics qui sous de faux prétextes de moralité et de réconfort (se faire passer pour des héros vainqueurs du mal) se garnissent les poches de bons sentiments et de miel sur les places publiques au son du cliquetis des chaînes et des photographes médiatiques. En fait la peur des ours est réelle mais une fois morts on fabriquera d’autres peurs et ainsi de suite jusqu’à rester dans l’entre soi (antre soi)… Le monde médiéval, les Savonarole, les candidats à la dictature morale (pire encore que celle du fric) ont encore de beaux jours devant eux car c’est précisément ce à quoi nous assistons encore aujourd’hui. Merci pour la visite, la prochaine fois j’achèterai mon ticket pour la peine. 🙂
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Nous avons tendance à juger les actes de nos ancêtres de la hauteur de notre connaissance d’aujourd’hui. Qui avait vu un ours au moyen-âge ? Qui savait ce qu’il y avait de l’autre côté de la colline ? Nous avons fait de grande erreurs dans notre ignorance et nous le perpétrons en toute connaissance de cause. C’est bien dommage. Les Zoos d’aujourd’hui ne sont plus, pour la plupart en France, un lieu de souffrance animale, mais un lieu de préservation des espèces ( malheureusement on en est arrivé là). Les braconniers qui ont massacré des centaines d’éléphants dans une réserve très récemment sont des barbares et des imbéciles. La violence du monde médiéval est encore bien présente dans le cœur de nombreux humains. luttons pour ne pas en faire partie ! Vous pouvez visiter cette page autant que vous voulez, ici c’est gratuit 😉
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Bon voyage que tu nous offre là. Je craque inconditionnellement pour le cheval bleu et l’ours enchaîné au mur ;o)
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Merci beaucoup d’aimer aussi ce qui m’a plu à partager 🙂
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Que tout cela est beau….Bonne journée
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Merci beaucoup Georges pour la visite de Prague et le partage de cette vallée 🙂
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@ les braconniers ont des commanditaires qui souvent sont des notables bien en vue. Au moins ces barbares prennent le risque de se faire prendre et de dérouiller, c’est la sale besogne des mercenaires qui nourrissent leur famille comme ils peuvent mais les autres … Parfois ceux-là même qui ont de bonnes figures et qui font la loi ou sont dans les cercles intouchables du ou des pouvoirs. Merci pour le ticket gratuit, il m’en faudra un autre pour sortir? 🙂
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🙂
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j’ai vu Prague et Moscou en noir et gris, à l’époque du communisme.
c’était d’une tristesse infinie..pas de vitrines ni de visages éclairés..
Intourist veillait.
Nos passeport confisqués à la descente d’avion.
Merci Chris je vais revisiter Prague que j’avais sentie à l’époque comme une ville de culture européenne.
Rien ne va à une ville, un pays ou un être humain comme la liberté et la paix.
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Grand merci Bernard de ta visite et de ton témoignage ! 🙂
Plusieurs personnes m’avaient déjà décrit cela, et tout a changé tu verras si tu as le plaisir d’y retourner.
Rien ne vaut la liberté et la paix, et le plaisir de vivre ensemble dans le respect. Je me suis sentie sereine là-bas, en marchant tranquillement dans ces rues, ce qui ne m’étais plus arrivé depuis quelques temps en France…
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@ Phil et Chris : le Moyen Âge avait aussi ses végétariens, et de grands défenseurs des animaux, comme Hildegarde de Bigen ou saint François d’Assise, toujours accompagné de son loup apprivoisé.
(D’ailleurs, les ordres religieux étaient souvent végétariens).
Mais, comme aujourd’hui, végétariens et défenseurs de la cause animale, n’étaient pas majoritaires, et s’ils étaient respectés, ils n’étaient pas très suivis.
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Effectivement, les gens qui respectaient les animaux existaient depuis toujours, même s’ils n’avaient pas beaucoup de défenseurs…
Ces idées-là font leur chemin, parfois dans l’extrémisme aussi. Le juste milieu sera peut-être atteint un jour, et une vie en harmonie avec les animaux qui sont autant que nous les locataires de cette terre, est indispensable.
J’ai toujours admiré cette figure symbolique de François d’Assise avec son loup, et aurait aimé le voir passer et l’entendre parler. Ce genre de rencontre doit laisser une empreinte indélébile dans les cœurs.
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J’ai un souvenir avec beaucoup d’émotions d’Assise. La crypte et le sarcophage enchainé de François. Et Ste Claire aussi, ne pas l’oublier.
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J’aimerais le voir !
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@ Chris : les médecins d’autrefois, avaient l’habitude de préconiser la « diète » au malade, d’esprit végétarien, comme chez Molière, et je l’ai encore connu dans mon enfance après la guerre.
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Il était préférable de fuir les médecins de Molière, entre les lavements et les saignées, il fallait que les malades soient solides !
Quant à la diète, une fois de temps en temps, c’est bénéfique compte tenu de toutes les maladies de surcharge que l’on traite dans nos pays, utiliser ses réserves est plutôt souhaitable.
Avant c’était hebdomadaire…
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Et la purge avec le clystère et la saignée puisque vous citez Molière. 🙂
Perso je préfère que Marie Christine nous soigne avec ses moyens, c’est plus cool.
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🙂 du moins je l’espère !
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@ Phil : notre médecine nous vient d’Hypocrate, laquelle est principalement basée d’abord sur l’hygiène physique et mentale.
Hygia était la déesse de la médecine.
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Hippocrate aurait mérité un I grec, mais à cause de son serment – qu’il sème à tous vents – il n’est pas hypocrite.
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Un grec sans y !
C’était un esprit rebelle 🙂
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D’où l’hygiaphone. 😉
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Et hygiène, fille d’Hygia qui a été si longue à apprivoiser par la médecine.
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On ne peut pas s’en laver les mains au sujet de l’hygiène.
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🙂
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[…] L’art est, comme la prière, une main tendue dans l’obscurité, qui veut saisir une part de grâce pour se muer en une main qui donne. Franz Kafka […]
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Merci à vous !
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