Poème : Nuit

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Photo d’auteur inconnu

Aux tréfonds de la nuit

La sentinelle luit

Sans couleur et sans bruit

Guidant les insoumis

*

Une étoile s’envole

Au bout de l’univers

En semant sa poussière

De lucioles en lucioles.

*

Et l’enfant la regarde

S’approcher de sa vie

Rêvant qu’elle s’attarde

Jusqu’au bout de sa nuit

 *

Vole, étoile ma sœur

Valse en apesanteur

Et emporte mon cœur

Là où meurent les peurs

*

Raconte-moi l’espace

L’ombre et puis la lumière

Et je suivrais ta trace

De demains en hiers.

*

Avec toi j’apprendrai

La patience et l’envie

La beauté de la vie

Au goût de Liberté

20 réflexions sur “Poème : Nuit

  1. La lune fait toujours rêver (on la trouve même dans le caniveau, au cinéma). Ici, c’est le croissant du matin.

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  2. vais suivrai l’élan vers la l’étoile

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  3. Li Po voulait boire la lune … et tomba dans la mare !
     » Sous la lune sombre
    S’envole l’oie sauvage
    La branche aux ibiscus
    Se penche en un adieu  »
    François Cheng
    Belle nuit …

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  4. Magique!!! Merci à vous.

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  5. Elle calme nos humeurs cette étoile. Magique est bien le mot. Merci pour ce vol.

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  6. la lune se leve, la lune se cache, la lune s’en va; mystérieuse et timide déesse Diane, en France – cependant, dieu masculin dans bien des pays, comme au Japon ou en Allemagne – visions différentes du caractère masculin féminin !

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    • Nous imaginons le monde à notre image, et selon nos genres, la lune naturellement féminine avec sa lumière douce et diaphane, bien assortie au prénom Diane (que l’on imagine au teint pâle), et le soleil fort, chaud éclatant d’énergie, masculin jusqu’au bout des rayons !
      Merci de votre passage sous ce rayon de lune et des mots que vos pas ont laissés sur cette lande 🙂

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  7. Très beau poème sur l’espace et la lumière! Délicieuse tisane de la nuit infusée à la fleur de lune! Délicatement subtile avec un nuage de voie lactée!

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  8. La lune, dans le ciel, luisait comme une montre,
    Quand soudain, je ne sais quel soigneux horloger
    S’etant mis a passer un coton nuager
    Sur le boitier d’argent de cette montre ronde,
    Il se fit une nuit la plus noire du monde,
    Et les quais n’etant pas du tout illumines,
    Mordious! on n’y voyait pas plus loin. . .

    La suite est comique est connue 😊

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