Photo d’un auteur inconnu
Qui est là ?
Qui m’appelle ?
Je la reconnais cette lumière,
Cette chaleur qui caresse mon pelage.
J’ai bien fait de sortir de ma tanière ce matin.
Il y a si longtemps que je n’avais pas vu la couleur du soleil.
Il me semble que je flotte sur des vagues de miel.
Tout cet or autour de moi, cette odeur de thym.
Quel plaisir que ce petit vent doux.
Je le sens dégouliner sur mon cou.
Et je lève mes bois vers le ciel.
Je vais rester là et savourer cette journée
Au soleil.
Promenades en Ailleurs (M.ChristineGrimard) 
J’ai repensé sur le coup à cette chanson…
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Cette chanson a bercé mon enfance, merci de la rappeler !
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On n’ose respirer, lorsqu’on découvre au détour d’un sentier, le cerf majestueux dans la splendeur du petit matin.
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Surtout ne pas le déranger et savourer son plaisir d’exister avec lui !
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« Une chanson douce », il fallait la chanter tous les soirs à mon petit frère pour qu’il s’endorme, il préférait la voix de notre père, et justement, il suçait son pouce, je me questionnais sur cette coïncidence.
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Une chanson douce et caressante avec la voix rassurante de son papa, quel beau moment de plaisir pour un petit garçon, et quel doux souvenir !
Merci de le partager avec nous,
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Cela m’évoque l’intimité chez les animaux. Il m’arrive souvent de les repérer en pleine rêverie. On reste dans ces moments, sans voix.
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Les animaux rêvent en secret…
Chut ! je les dérangeons pas !
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