« À présent, tout est silence au jardin. Un chat, deux chats s’étirent, bâillent, tâtent le gravier sans confiance : ainsi font-ils après l’orage. Ils vont vers la maison, et la Petite, qui marchait à leur suite, s’arrête ; elle ne s’en sent pas digne. Elle attendra que se lève lentement, sur son visage chauffé, noir d’excitation, cette pâleur, cette aube intérieure qui fête le départ des bas démons. »
Colette
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Après l’orage
Le jardin se tait
Sidéré d’éclats de tonnerre
Comme on peut l’être après une colère
Abasourdi par le combat des éclairs et du vent
Il rassemble et recoiffe ses rameaux d’Olivier
Savourant la victoire du silence immobile
Lissant ses pétales de campanules
Il récupère
Texte très inspirant ! Merciiiii 🌹
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Un grand merci en retour cher Jacques pour votre visite matinale et ces mots si gentils 🙂
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Ici, la terre desséchée espère l’orage promis mais qui ne vient toujours pas…
Les campanules arborent des violets et des mauves pour donner sa touche de mystère au jardin.
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Ici la nuit fut pluvieuse et ce matin, le jardin semble reconnaissant !
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Merci pour mots paisibles je vous suis plus facilement sur fb les connexions sur les blogs plus fantasques amicalement
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Merci beaucoup Arlette de venir jusqu’ici également 🙂
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Un très beau billet avec des mots paisibles…Bonne journée
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Merci beaucoup Georges !
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Superbe quel plaisir de vous lire
le passage du livre de Colette est très beau
merci pour ce moment de rêve
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Merci beaucoup Monique d’aimer l’écriture de Colette comme moi, heureuse que ce passage vous ait plu 🙂
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L’éternelle Colette et son chat conviennent merveilleusement à l’été après la pluie ; après un orage, les odeurs d’un jardin sont incomparables
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Merci Patrick, Colette a nourri mon goût pour le jardin et chacun de ses détails avec ses descriptions dès l’enfance…
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