Ronde du 15 juillet 2018 autour du désert.
Entrons dans cette nouvelle ronde dont je vous rappelle le principe retranscrit ici depuis l’ancien blog de Dominique Autrou:
«La ronde est un échange périodique bimestriel de blog à blog sous forme de boucle, sur une idée d’Hélène Verdier, le promeneur, quotiriens et Dominique Autrou à l’automne 2012. Le premier écrit chez le deuxième, qui écrit chez le troisième, et ainsi de suite. Pour chaque échange, un thème, un simple mot. Prétexte à un travail d’écriture pouvant prendre la forme d’un récit, une fiction, un poème, une page de carnet…»
Selon l’ordre de cette ronde, je publie mon texte chez Jacques, et je publie celui de Marie-Noëlle Bertrand .
Merci à eux deux, merci à tous ceux qui font la ronde , dont le thème est : «Désert».
La ronde tourne cette fois-ci dans le sens suivant, par ordre du tirage au sort (un clic sur le lien de son blog libère le nom de l’auteur) :
En son plus profond…
En notre cœur, un désert…
Par-delà les apparences,
scruter l’insondable,
aborder au plus secret,
révéler l’abondance.
Point sécheresse le jour,
point froidure la nuit.
En son plus profond,
l’amour reçu,
l’amour donné,
même mal,
même discrètement,
même modestement.
Notre cœur, oasis au désert…
Présage précieux,
douceurs à venir,
vertes tel le palmier,
sucrées telle la datte.
Ouvrir les yeux,
regarder vraiment.
Aridité de surface,
fertilité secrète.
Juste une combustion
où se rencontrent
le passé et l’avenir,
la tristesse et la joie.
Au XVIIème, se retirer au désert signifiait se retirer loin des agitations du monde, à la campagne ou dans un couvent. Que dire aujourd’hui de l’agitation mille fois plus rapide ! Le cœur se blesse dans toutes sortes de confrontations intempestives, et plus que jamais, il a besoin de retrouver par moments le calme d’un désert.
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Vous avez raison, il faut savoir se ménager des « plages désertiques » dans nos emplois du temps débordants et garder le silence pour laisser les pensées s’envoler, là-bas au sommet des dunes.
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@ Marie-Noëlle Bertrand : Il faudrait pouvoir mesurer, comme pour un lac ou l’océan, mesurer la profondeur du désert. Inventer une sonde qui s’enfonce dans le sable jusqu’à son origine… 🙂
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Je n’arrive plus à mettre commentaire
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Superbe merci
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Je suis contente cela a l’air de marcher à nouveau
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Je traverse mon désert. Langue aride. Me joindre à votre ronde, si possible, comme on demande à boire…
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