« Nous sommes humains parce que nous avons accès à ce qui n’existe pas. Cette richesse n’est pas donnée à tous, mais ceux qui cheminent jusqu’à ce continent invisible en effet reviennent chargés de trésors qu’ils font partager à tous les autres. »
Le grand coeur – Jean-Christophe Rufin

Photo. Christine Grimard
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Temps variable dit la météo.
En quelques heures, deux orages, plusieurs passages de pluie, un grand soleil et une tempête de vent.
Profiter d’une accalmie pour prendre le chemin forestier et se laisser surprendre par les parfums du sous-bois, mélange d’aiguilles de pins et de fougères mouillées.
Goûter au silence, le calme avant la prochaine tempête peut-être.
Avancer vers l’Ouest en suivant la trace du soleil
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Photo Marie-Christine Grimard
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Au détour du chemin, être éblouie par les rayons du soleil sautillant à la cime des grands pins.
Admirer leur balancement harmonieux sous le vent du soir.
Se surprendre à les suivre en dansant sur la mousse. Une petite valse ou un tango selon la fantaisie des rafales.
La musique monte, un grondement sourd suivi de roulement de cymbales, quelques notes de xylophone, et un grand souffle de feuilles.
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Photo Marie-Christine Grimard
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Soudain le chemin s’élargit comme si la lumière écartait les arbres.
Les grands pins ont laissé la place aux yeuses, petits chênes vendéens résistants aux embruns et se contentant de la terre sableuse des dunes.
Leur chevelure blonde et légère, ondule dans la clarté retrouvée.
Les arbres se font plus rares, quelques arbustes apparaissent. Leur feuillage est serré comme s’ils devaient se protéger de la fureur des éléments.
Un ronronnement d’abord lointain se fait de plus en plus insistant. L’impatience ou peut-être la curiosité me fait accélérer le pas.
Et soudain c’est l’explosion.
Vent et lumière m’offrent un ballet époustouflant.
Regardez, je vous l’offre :
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