“La mer touche au plus profond de l’homme.Dans la lumière du soleil, n’est-elle pas le miroir de l’âme humaine ?”
Philippe Plisson
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Photo M. Christine Grimard*
- Monte les voiles, même si le vent fraîchit, un voilier n’est pas fait pour rester au mouillage, là-bas, les alizées seront plus doux et la lumière sera plus belle; nous irons vent debout jusqu’au bout de l’horizon.
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- Le soir du solstice d’automne, les marins prirent la route du nord, et cette nuit de tempête fut la plus longue de l’année pour les femmes restées à terre, qui entendaient la colère de l’océan se briser en vagues vertes sur la jetée du port, dans un tonnerre d’ouragan.
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- Regarde la crête des vagues, où le vent découpe ses franges de dentelles, se parer d’étincelles qu’elle déposera sur l’estran sur les cheveux des sirènes, pour qu’au matin ne reste sur le sable qu’un coquillage nacré, souvenir de leur sourire.