Parfois me viennent des désirs de temps choisi
de temps libre
pour voir, écouter, lire
Loin du tumulte du monde et de ses soubresauts
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Photo M.Christine Grimard
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Faire comme si l’été était encore là
Comme si j’étais encore là-bas
Sur la terrasse, à lire, à écouter, à voir, à raconter
à aimer
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Hier j’ai entendu sur France culture Win Wenders parler de son film « Les beaux jours d’Aranjuez », il disait que c’était le premier film pour lesquels ses désirs étaient devenus réalités, qu’il l’avait tourné en une dizaine de jours seulement d’après l’œuvre de Peter Handke Les Beaux Jours d’Aranjuez, un dialogue d’été. Il a tourné en français pour la première fois, et en stéréoscopie.
« De nouveau l’été, de nouveau un beau jour d’été, une femme et un homme sous les arbres… »
Wim Wanders dans sa période bleue comme il le dit au début de cet entretien.
Et mon envie de déguster ce film…
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En fin d’entretien il a choisi le titre suivant :
Gus Black « The world is on fire «
Titre presque prémonitoire.
Et se laisser bercer par la musique, malgré tout..
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Autre désir, celui de lire qui est au moins aussi fort chez moi que celui d’écrire.
Mon dernier choix se porte sur le dernier livre de Serge Joncour, « Repose-toi sur moi » qu’un ami m’avait récemment gentiment recommandé. Un livre optimiste, contrastant avec l’air du temps, un roman d’amour comme je les aime. J’avais déjà apprécié « L’amour sans le faire ». Une parenthèse heureuse où le ciel est bleu, comme celles auxquelles je m’accroche au quotidien pour survivre aux nuages noirs qui recouvrent parfois ce monde.
L’écrivain a été récompensé pour « Repose-toi sur moi », par l’obtention du prix Interallié. Qu’il en soit félicité comme il se doit, même si les récompenses ne sont pas ce qui me porte en général vers tel ou tel livre…

Photo MCGrimard
(Amy Dickson, saxophoniste jouant Philip Glass : Concerto n° 1 pour violon)
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Un jour pour soi
Un jour pour rien
Un jour pour tout
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