« Les oiseaux libres ne souffrent pas qu’on les regarde.
Demeurons obscurs, renonçons à nous près d’eux. »
Les Matinaux – René Char
.

Photo M. Christine Grimard
…
Au bord de l’estran
L’oiseau indifférent passe
Planant sous le vent
.
« Les oiseaux libres ne souffrent pas qu’on les regarde.
Demeurons obscurs, renonçons à nous près d’eux. »
Les Matinaux – René Char
.
Photo M. Christine Grimard
…
Au bord de l’estran
L’oiseau indifférent passe
Planant sous le vent
.
Photo M Christine Grimard
Lundi, jour de soleil.
La vie pourtant est parfois lourde, même inondée de soleil.
Les ombres sur le chemin menacent ceux qui les craignent, mais n’arrêtent pas ceux qui ne les regardent pas.
Alors, Avancer, ne pas s’arrêter au bord du ravin.
Continuer et ne pas regarder en bas.
Poursuivre tout droit, vers le soleil.
Et soudain, entendre un cri aigu, voir passer un vol d’échassier.
Suivre le dernier, comme on admire une ballerine, qui tournoie sous le vent.
S’arrêter de respirer, le temps de s’imprégner de son élégance, de sa liberté, de sa légèreté .
Et puis, sans y penser, dans un réflexe, saisir l’appareil et l’attraper au vol, en espérant qu’un miracle se produira pour que l’image ne soit pas floue .
Le regarder s’éloigner avec un pincement au cœur.
Se pencher vers l’écran, puis relever la tête et sourire.
Et d’un geste de la main, secrètement remercier l’Ange, qui m’a fait cadeau de son image ….
;