« Amour, seul amour qui soit, amour charnel, j’adore, je n’ai jamais cessé d’adorer ton ombre vénéneuse, ton ombre mortelle. Un jour viendra où l’homme saura te reconnaître pour son seul maître et t’honorer jusque dans les mystérieuses perversions dont tu t’entoures. »
L’amour fou, andre breton, édition gallimard, 1976 (isbn 978-2070367238), p. 110 – roman – André Breton

Photo Marie-Christine Grimard
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Ombres portées
Qui se pressent et se dressent
Sur nos vies emportées
Par le temps qui oppresse
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Ombres découpées
Sur les mur des maisons
Qui dansent et tournent en rond
En valse chaloupée
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Ombres emportées
Par le vent de l’automne
Qui tourne et papillonne
Pour oublier l’été
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Ombres projetées
Sur la façade blonde
D’un invincible monde
Rêvant d’éternité