« Les yeux appartiennent au ciel, pas à la chair. »
Christian Bobin
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Photo Marie-Christine Grimard .
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Petit matin
Averse d’hiver
Pluie de glace mêlée
Vent d’est tourbillonnant
A l’abri derrière sa fenêtre
La fillette regarde le ciel mauve
Elle dessine sur la vitre perlée
En soulignant de son index léger
Les branches dénudées du grand frêne
L’oiseau bleu se pose à la cime de l’arbre
Elle l’attendait sans le savoir vraiment
Il est revenu pour son regard bleu
Pour ses yeux de nuages
Pour son visage de rose
Il se souvient d’elle
De leur histoire
D’avant la vie
Cet été là
Ailleurs
Hier
.
je l’aime et voudrais l’être encore la fillette (m’y efforce) – gardons la en nous
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Merci Brigitte. Je sais que la fillette est toujours en vous, on l’aperçoit dans vos textes !
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Les meilleures vœux à la Fillette du poème. ☺️
Amities
John
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🙂
Je lui transmettrai !
Merci à toi John et meilleurs vœux en retour.
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Bonne journée ☺️
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🙂
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Elle aime jouer les fillettes de l’air… 🙂
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Qui sait ?
Elle avait peut-être des ailes, ailleurs, hier…
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Gardons une part d’enfant dans nos coeurs! Bonne semaine Marie-Christine ☺🌺
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Tu as raison Christian, gardons notre âme d’enfant. Bonne semaine à toi aussi !
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Délicatesse des mots comme l’index de la fillette sur cette vitre.
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Merci Domi !
Le regard des fillettes est léger comme un papillon sur un fil de soie.
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😊
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Joli poème ! La fillette, comme tous les enfants, appartient encore pour moitié au ciel d’où elle vient…
>
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Grand merci Alex, très jolie pensée !
Merci de l’avoir écrite dits ce poème 🙏🏻🌹
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Très jolie citation de Bobin et magnifique poème. Superbe cliché. Bonne semaine 🙂
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Merci beaucoup Georges, oui cette phrase comme beaucoup d’autres de Bobin appelle une histoire. J’ai laissé courir la fillette devant moi et elle m’a raconté la suite 🙂
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bonjour– le texte qui suit – écrit il y a deux jours – est moins « romantique », mais puisqu’il parle aussi de vitre , je juge opportun de te le transmettre ( en fait il s’agit d’une « variation » sur un écrit d’Emily Dickinson ( le F535 )
–
Celle ci est figée
dans l’attente du lieu.
– Ce pourrait être cette mouche
derrière la vitre
qui s’est perdue
dans la touffeur de la chambre.
Qui, s’est égarée ainsi,
sans avoir de terre en vue,
sans rejoindre sa péninsule bleue
ayant aussi perdu l’espoir d’espérer.
L’air reste trop calme: plus rien ne le perturbe,
Qu’elle, ne vit plus pour voir.
Aucune terre en vue.
Rien , jamais, ne profane
l’étendue des années,
– les soubresauts d’orage
sont trop lointains – .
Elle a le front
appuyé sur la vitre,
le souffle suspendu,
l’air raréfié,
où plus rien ne s’immisce,
– ainsi elle mourut.
La mouche cessa de bourdonner .
RC
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Les vitres séparent deux mondes, et parfois elles volent en éclat. Parfois aussi certains êtres savent les traverser. Nous aussi lorsque nous rêvons.
Merci pour ce poème et la référence à Emily Dickinson !
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Merci pour ce poème/image évocateur
[En chaque gouttelette d’eau, chante un oiseau, dessine un enfant]
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Oh comme c’est joli cette image de gouttelette support d’autant de douceur . J’aime beaucoup !
Merci Luc 🙂
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Merci pour ce jolie poème et cette belle photo que je découvre avec un peu de retard mais toujours le même plaisir
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Merci vous chère Monique de venir le dire votre plaisir de lecture ici, il n’y a jamais de retard pour cela !
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