« Je me laisse envahir par l’immensité du ciel et par l’odeur des vagues. »
L’amour de loin (2001)
Amin Maalouf
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Photo m Christine Grimard
Je viens ici depuis vingt-cinq ans, en suivant les sentiers qui traversent les marais, on parvient jusqu’à estuaire du Veillon. C’est un lieu sauvage où les ostréiculteurs travaillent.
Plus rien ne barre l’horizon depuis la tempête Xynthia de février 2010. La dune qui était très haute et empêchait de voir l’océan au bout de l’estuaire, a commencé à disparaître progressivement emportée par les grandes marées hivernales et les tempêtes successives.
En été 2010 puis 2011, j’avais photographié les kitesurfeurs depuis le même sentier, (photos ci-dessous) la hauteur de la dune avait déjà diminué de moitié. Aujourd’hui, il n’y a plus de dune (photo ci-dessus).
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Photo m Christine Grimard 2010
Photo m Christine Grimard 2011
Promenades en Ailleurs (M.ChristineGrimard) 
Les dunes disparaissent… Un roman de science fiction américain s’appelle « Dune ». La réalité est une marée inexorable (belles photos)… 🙂
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Merci à vous.
Oui la configuration des plages change à grande vitesse comme notre temps qui s’enfuit et la banquise qui fond…
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Faut-il s’inquiéter pour autant ? Le Hulot veille d’un œil et son action permanente épate le monde entier… À lui tout seul, avec sa détermination et son pragmatisme incomparables, Il sauvera la planète, n’en doutons pas ! 😉
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Les plages de sables fondent inexorablement et les plantes fragiles qui poussaient à leur somment disparaissent avec elles, mais à l’échelle du temps de la planète, c’est probablement insignifiant.
À notre échelle cependant, sur une vie humaine les marées emportent ce qui faisait notre paysage familier et nos souvenirs avec, parfois cela fait mal.
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C’est bouleversant.
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En effet, cela nous écrase !
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Le littoral change constamment. En Normandie, Vikings et Normands venaient garer leurs bateaux parce que des bras de mer s’enfoncaient profondément dans les terres.
Maintenant c’est de la terre avec parfois des villes au-dessus, comme Deauville ou Cabourg.
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Ici, les navires remontaient jusqu’à la ville de Talmont-Saint-Hilaire du temps de Richard Coeur de Lion et actuellement le chenal est totalement ensablé. La plage a changé de configuration de nombreuses fois, mais lorsque l’on voit ce changement brutal sur une décennie seulement, c’est très impressionnant !
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Impressionnant !
Les nuages de la troisième photo sont magnifiques.
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Merci beaucoup !
Oui c’est très impressionnant, dans les années 1990 la dune faisait plus de 30 m de hauteur !
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C’est saisissant, je ne savait pas que certaines dunes pouvaient disparaître de la sorte. Également très beau cliché avec ces gros nuages menaçants..Bonne journée à vous 🙂
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Merci beaucoup Georges, oui le littoral souffre des différentes tempêtes hivernales à répétition, merci aussi d’aimer les photos au quotidien. Belle fin de journée à vous !
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« À la saint Barthélémy, la grenouille sort de son nid. »
« Pluie de la saint Barthélémy, de la vigne est l’ennemie. »
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À la st Barthélémy, on réunit tous ses amis 🙂
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😄
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De mon point de vue, je trouve que l’on distingue assez mal les kitesurfeurs… 😉
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Vous avez raison, ils sont trop loin pour apercevoir leur puissante musculature 🙂
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Très belle photo impressionnant , il se passe la même chose sur la côte landaise et bien sûr en Normandie une région que j’aime beaucoup , trouville, cabourg , semble y échapper , bonne après-midi Marie -Christine et merci pour vos petits billets qui vont continuer j’espère à la rentrée
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Les côtes sablonneuses se réduisent et il semble que le sable deviendra une denrée rare dans quelques années. Il faudra aussi que l’on apprenne à s’en passer dans la construction…
Bonne après-midi à vous chère Monique et merci pour vos commentaires.
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Le béton pour les gratte-ciels est fait avec le sable de plage.
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Oui et cela sur des kilomètres de hauteur !
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J’aime cette idée de paysage mobile, qui se fait, se défait et qui sait se refait…
Oups j’avais oublié cette donnée, la rareté du sable due aux constructions toujours plus gourmandes et nombreuses !
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Cette mobilité est belle puisqu’elle sculpte le littoral d’une année à l’autre, mais l’idée que tout le sable puisse disparaître me chagrine.
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