« J’écrivais des silences, des nuits
Je notais l’inexprimable,
Je fixais des vertiges. »
Une saison en enfer
(Éditions alliance typographique, 1873)
Arthur Rimbaud
Vidéo M.Christine Grimard
..
Vertige
D’être tout simplement en vie
Petit point insignifiant sur le globe immense
Poussière d’étoile, fille du vent de l’espace
Minuscule amas de cellules
…
Vertige
De se mouvoir en liberté
Bien que femme dans un monde d’hommes
De s’accomplir selon ses propres choix
De laisser libre cours à ses désirs
….
Vertiges
De pouvoir admirer le ciel
De suivre des yeux les oiseaux bravant les nuages
De s’émerveiller d’un peu de bleu au milieu des nuées
D’être un atome existant au milieu de tout ça
Promenades en Ailleurs (M.ChristineGrimard) 
un passage dans le ciel à en faire tourner la tête
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Ce fut le cas pour moi aussi 🙂
Merci Brigitte pour vos visites et commentaires !
Parez-vous de la canicule…
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les yeux tournent, le ciel danse, tout est bien… 🙂
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Enfant je m’amusais souvent à marcher en regardant dans un miroir devant moi pointé vers le ciel, c’était un bon moyen d’avoir le vertige ou de se prendre pour un oiseau !
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… le ciel est parfois de glace (elle manque en ce moment, sauf dans les frigos) ! 🙂
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À lyon il semble que le ciel soit plutôt de feu et ici en Vendée, on a chaud aussi, ce qui est exceptionnel 🙂
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Délicieux vertiges d’été…
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Tournicota
Tournicotons
Le vent de Vendée nous entraîne dans sa valse 🙂
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Tu me fais tourner la tête oh grand ciel bleu tu me fais tourner la tête dans le bleu de tes yeux
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Belle chanson
« Mon manège à moi, c’est toi … »
Mon père avait des tas de partitions de chansons anciennes de ce type qu’il jouait au banjo et que j’ai retrouvé après sa mort. Ce sont des bons souvenirs 🙂
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C’est bien cette chanson, par Edith Piaf et Yves Montand…la belle époque des poèmes en chansons…
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Des chansons qui ont le pouvoir de nous trotter encore dans la tête plusieurs décennies après leur création !
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De très beaux mots et une bien jolie petite vidéo. Bon jeudi à vous
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Grand merci Georges d’aimer mes petits partages quotidiens et bon jeudi à vous 🙂
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Oui, nous sommes insignifiants par rapport à cette immensité azurée, mais en nous il y’a aussi quelque part dans le cœur ou la tête, cette pulsion, ce désir obscur, de toujours vouloir dépasser notre humble condition humaine, au risque d’en mourir.
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@ Alex: Le ciel nous ouvre la porte de l’univers, et nous protège de ses dangers aussi, c’est notre cocon et nous le maltraitons pourtant comme tout le reste.
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Vertige d’être un « électron libre » au milieu des électrons… de savoir que quoiqu’il arrive nous resterons des électrons; profiter du fait que les électrons se soient organisés de cette subtile manière pour nous rendre quelques instants « conscients » dans toute cette immensité en principe « inconsciente »…mais…qui sait! … Cette chance vraiment courte et unique d’être à même de « contempler » cette architecture inouïe de l’Univers… Et aussi penser un peu… à celles et ceux qui n’ont pas eu la chance d’avoir leurs électrons s’épanouir … au bon endroit…
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@ Patrick : Notre conscience (ou notre âme) est-elle portée par la matière ou est-elle énergie pure ? Peut-être aurons-nous un jour la réponse…
En attendant laissons nos électrons valser dans la lumière et prenons-y plaisir jour après jour 🙂
C’est une vrai chance d’avoir gagné la première course, et d’avoir eu la chance de voir notre première cellule se développer, plus tout ce qui a suivi pour qu’aujourd’hui, on puisse rêver sous ce ciel, n’est-ce pas ?
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Pour certains philosophes, (indiens), l’âme avec sa conscience serait issue directement du grand manitou appelé aussi Dieu, la conscience universelle, ainsi que toutes les âmes, pour faire leur probation sur terre, puis finalement elle réintègre le sein de la conscience universelle, tout là-haut.
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@Alex : J’aime beaucoup cette idée, qui nous promet de survivre à notre corps terrestre et de retrouver ceux que l’on a aimés dans un grand univers de lumière !
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C’est à peu près ce que je ressens chaque nuit depuis le début du mois, quand je pointe mon regard vers la Petite Ourse, en comptant tomber les larmes de Saint-Laurent, ou pluies d’étoiles filantes, ou perséides…
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Le ciel est si beau en août et ce soir j’ai vu passer la station orbitale internationale.
Merci à vous !
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