« C’est de l’intérieur de soi que vient la défaite. Dans le monde extérieur il n’y a pas de défaite.
La nature, le ciel, la nuit, la pluie, les vents ne sont qu’un long triomphe aveugle. »
Pascal Quignard
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Photo m. Christine Grimard
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Novembre dévoile son véritable caractère, humide et dissuasif.
Le ciel s’habille de gouttes de grisaille, à l’unisson des cérémonies du souvenir de la souffrance des hommes. La guerre laisse son empreinte de larmes et de sang sur les pays qu’elle traverse, chaque famille est en deuil de l’un de ses enfants. Et cent ans après, on compte les jours les séparant de la fin de leur calvaire. On réalise qu’ils avaient encore un an à souffrir, ces jeunes ayant l’âge de mes enfants, au fond de ce bourbier dégoulinant de terreur, sous cette pluie de novembre, en attendant le pire…
Il est peut-être plus facile de se souvenir de l’horreur dans le froid, de cette armée de jeunes visages alignés derrière chaque croix, vêtus de bleu horizon. Autant de regards perdus dans la brume des champs de bataille, autant de vies brisées avant que d’être vécues.
Le ciel s’habille de larmes pour nous rappeler que la guerre est toujours une défaite, celle de l’humanité face à ses démons.
L’horizon n’a de bleu que le nom.
Un vrai temps de Novembre.
Promenades en Ailleurs (M.ChristineGrimard) 
Onze novembre de pluie qui rappelle (on imagine) le temps des tranchées… On a célébré la victoire mais c’était la défaite de la paix.
Les guerres – et sous leurs formes nouvelles – continuent : le 13 novembre, ce sera le souvenir des attentats à Paris…
Bon dimanche quand même ! 🙂
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Les guerres n’ont jamais cessé même si l’Europe occidentale n’en a plus sur son sol, la guerre est partout et envahit les cœurs. Tant que la barbarie noie le cœur de certains hommes et qu’on peut être égorgée devant une gare en venant chercher un ami, ou qu’on peut laisser sa vie en allant au spectacle, tant que l’homme est capable de tuer et se donne tous les prétextes pour cela, la paix aura perdu la guerre…
Bon dimanche à vous-aussi quand même 😉
Et merci !
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La guerre des tranchées – c’était abominable – « plus jamais ça »!
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Malheureusement en cent ans il y a eu encore pire…
L’homme est un monstre autant qu’il peut être un génie. Les instincts belliqueux et mortifères de certains mettent la planète à feu et à sang et les victimes sont toujours les mêmes.
Je crains que les commémorations ne soient éternelles !
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Je suis bouleversé en lisant ce texte poignant, juste, mais très beau aussi . En quelques mots vous savez si bien exprimer toutes ces émotions. Merci Marie-Christine, passez un bon dimanche.
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Merci beaucoup à vous Christian d’apprécier mes phrases et de venir me l’écrire ici. Passez un beau dimanche également 😉
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Moi aussi je suis bouleversé en lisant votre texte magnifique merci beaucoup
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Merci à vous Monique pour vos visites et votre gentillesse !
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oh oui ces jeunes des enfants parfois encore dont on voit parfois des dates égrenées même dans les tout petits cimetières de campagne de ces jeunes tués dans toutes ces guerres du monde
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Une armée d’enfants sacrifiés à la folie conquérante des hommes, dont les noms commencent à s’effacer sur les monuments aux morts de chaque commune. Une aberration qui se perpétue sous d’autres formes ici, ailleurs et partout.
Alors que la vie est si précieuse, l’homme la brade pour des insanités !
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Je regarde souvent des documentaires de cette guerre des tranchées ce dût être horrible
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Bon dimanche à vous
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Bon dimanche à vous aussi et merci pour vos visites !
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Vous avez raison Georges, l’enfer sur terre !
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the image speaks by itself!!
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Thanks to you Mihran 🙂
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« À la Saint Christian, Temps sanguin, annonce pluie du lendemain. »
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:-))
Les vignes vierges ont rougi, la pluie qui en dégouline ressemble à des gouttes de sang.
À la saint Christian, l’automne mets la terre en sang.
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Merci pour tout ces commentaires si bien exprimés cela fait du bien malgré la tristesse de novembre
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Merci Monique. Les commentaires font la richesse de ce blog autant que les billets ou les photos. Bon dimanche à vous !
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toujours la sécheresse, d’après les vieux paysans il faudrait quasiment qu’il pleuve sans discontinuer jusqu’en 18.
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Chez nous aussi le déficit en pluies est important ! Espérons que l’hiver rattrapera le manque.
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