Un été en bandoulière (31)

“En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles.”

Khalil Gibran Le Sable et l’écume 

Photo m.ch. grimard


Dans le silence d’une belle après-midi d’été 

S’asseoir pour écouter les abeilles butiner

Admirer leur courage dans la touffeur de l’été 

En préservant farouchement mon immobilité 

Décider de cultiver  mon inutilité 

Endormie à l’ombre du mirabellier 

Jusqu’à ce que septembre ne m’oblige à me lever 

Et oublier de boire mon café 

10 réflexions sur “Un été en bandoulière (31)

  1. Les fleurs dépassent les barrières (on les préfère en bois bleu qu’en béton blanc, comme ces plots à Nice). Elles poussent sans souci.

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  2. Ah ! la douceur du farniente. Profitez bien de ces abandons estivaux.

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  3. Je suis la fleur, je suis le papillon, je suis la chaleur de l’été, je suis libre.

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  4. Monique Andrisson

    Merci toujours le même plaisir de vous lire je vous lis toujours avec un peu de retard pour m’endormir le soir, bercée par votre univers romantique, en rêvant moi aussi que peut-être un jour j’aurai un jardin et que je pourrais connaître toute les joies que vous nous faites si bien partager

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