« Les lumières couraient loin sur la mer et le bord de l’eau luisait de phosphorescences laiteuses. Les vagues étaient constamment tirées sur l’étendue de la plage puis retirées, comme un lit qu’on ferait sans parvenir à étaler convenablement les draps. »
Graham Greene
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Marcher le long de l’estran
Se laisser caresser par les vagues
Suivre le reflux
Glisser sur le miroir où se noient les nuages
Et oublier le temps
L’air est si doux
Au loin on entend le vent jouer dans les voiles
Un goéland surfe sur des sirius aussi légers que des fils de soie
Le ciel griffé de quelques traits de craie, étale fièrement son outremer
Une aigrette glisse au milieu des rochers
De sa démarche de ballerine, elle louvoie entre les algues
Puis s’empare d’un coquillage qu’elle emporte d’un coup d’ailes argentées
Lançant un cri de triomphe vers les nuages
Comme un éclat de rire
ce simple mot l’estran éveille le rêve en moi… et vous l’entretenez bien ensuite
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Merci beaucoup d’aimer vous promener au quotidien sur mon estran chère Brigitte
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Merci vous me faites rêver je suis rentré depuis un mois mais grâce à vous je me vois marcher sur la plage entendre le bruit des vagues le bonheur
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Merci à vous d’apprécier les partages !
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Beau poème dédié aux marcheurs le long de l’estran, pèlerins aux pieds nus du bleu absolu.
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Une de mes activités favorites !
Les pieds et les yeux dans le bleu…
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L’océan chante dès le matin… C’est très plaisant quand on est de retour en ville !
Bravo pour la photo et le texte. 🙂
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Un peu d’air du large avant que le pollution de la rentrée n’envahisse de nouveau des rues de la grande ville…
Je vous le partage avec Plaisir ! Merci à vous 🙂
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Voici qui me ramène d’où je pars à peine, rivages et sentiers forestiers en bord de plage, Sud Vendée qui vient à me manquer à peine l’ai-je quitté.
Merci pour ces mots émotion que je découvre sur ces pages, c’est joliment délicat et écrit avec la belle âme qui affleure jusque aux images.
Je m’abonne, reblogue et partage.
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Merci beaucoup
J’ai vu que vous étiez à Jard
Cette photo a été prise sur l’estran du Veillon où je viens chaque année.
Bien que toutes mes photos soient prises au même endroit, la lumière et la plage sont chaque jour renouvelés. Merci pour votre abonnement, je comprends que ce pays vous manque aussitôt que quitté 🙂
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C’est amusant, c’est au Veillon que je pensais en voyant l’image. J’y étais il y a une semaine jour pour jour pour la marée au coefficient hyper bas. Toutes les saisons y sont belles et j’y retourne dès que je le peux.
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Ce matin la plage à marée basse était magnifique. J’y reviens Aussi plusieurs fois par an !
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Peut-être aurons nous alors l’occasion de nous y croiser un jour au gré de nos balades. J’adore oublier l’auto qui m’y a transporté et prendre à nouveau le temps pour marcher quand j’y suis.
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Effectivement, le Plaisir de Tout faire en vélo ou à pied, ici, fait partie des vacances. Et la lumière est partout !
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Je suis très heureux que nous ayons pu échanger à propos de ces jolis lieux. Nous aurons d’autres occasions à n’en pas douter.
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Certainement, ce pays est une de mes grandes passions 🙂
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[…] Source : Un été en bandoulière (20) […]
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Merci à vous
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Le 7 août 1786, ledébut de l’alpinisme, Michel Packard et Jacques Balmal réalisent l’ascension du Mont Blanc, en deux jours.
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La montagne et la mer sont deux géants qui nous rendent à notre condition de microbe sur cette terre, bien que nous soyons si fiers de notre intelligence humaine 🙂
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Jolis mouvements piégés (pacifiquement) en lumière et en poème.
(Une suite bien agréable)
et merci pour cet éclat de rire … surhumain. (sourire)²
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Merci Luc de cette visite et de ces mots agréables 🙂
J’aime écouter rire les oiseaux de mer ou de terre (sourire)^^^
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Tout dans cette espace incline à une oxygénation de l’âme quand elle devient paresseuse. Elle prend alors son envol d’oiseau pour une liberté sidérale. L’eau, le ciel, la lumière sont les éléments parfaits d’un tableau sobre et apaisant.
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Je crois que je lis vos étés en bandoulière avec autant que plaisir que je lisais vos listes et vos photos font rêver. Merci de partager cela !
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Merci beaucoup d’apprécier cette série et de venir me le dire 🙂
C’est une idée sans prétention, une image quotidienne et une phrase pour laisser l’esprit vagabonder en liberté au long de l’été. 🙂
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J’aime ce que vous écrivez, je ne le dis peut-être pas assez, et j’apprécie beaucoup notre relation en réseau Worldpress/tweet. Bonne journée.
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Je vous remercie beaucoup de venir me le dire ici, c’est toujours plaisant de voir que quelqu’un vous lit de l’autre côté de l’écran… j’aime aussi ce que vous partagez sur cette plateforme et ailleurs 😉
Belle après-midi à vous !
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Un été en bandoulière ;
que l’on porte sur son dos.
Des épaules hospitalières
Un été plein et chaud ,
qui se laisse transporter
s’étale et puis divague.
Il assène sa vérité
jusqu’au creux des vagues :
L’ été ne craint pas novembre :
il filtre par l’espagnolette
jusque dans la chambre,
et accompagne les mouettes .
Un été qui passe
à travers les ages
conserve sa trace
– peau de bronzage – :
la belle naïade
dont je me rappelle
résiste au maussade
comme une citadelle
assiégée de soleil ardent :
j’emporte avec moi l’été
jusqu’au futur printemps
( et un peu de divinité… )
–
RC –
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Très beau !
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