Un été en bandoulière (4)

« J’ai rêvé d’un livre qu’on ouvrirait comme on pousse la grille d’un jardin abandonné ».

Christian Bobin

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Photo Mch grimard

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Au jardin, les pages se tournent jour après jour poussées par le vent ou par leur propre volonté.

Aucune intervention humaine n’est nécessaire, les fleurs essaiment seules et changent de place d’une saison à l’autre.

Le promeneur flâne de surprise en surprise.

Les verveines ont traversé le jardin, un érable a jailli au milieu des rosiers, la ciboulette a émigré près du laurier-sauce chassée par le thym qui préfère vivre seul.

Il suffit d’ouvrir la grille pour entendre tout ce petit monde respirer dans le vent du matin.

Chaque fois, une histoire nouvelle nous est contée. M’asseoir en silence pour écouter le souffle de la vie me chanter à l’oreille sa tendre mélodie,  est un de mes plaisirs. Le partager avec vous en est un autre, plus savoureux encore !

Partageons le plaisir  de tourner les pages de ce jardin.

En ce petit matin de juillet, poussons cette grille et imaginons la suite de l’histoire, ensemble…

14 réflexions sur “Un été en bandoulière (4)

  1. Je prendrai ce beau jardin comme refuge …

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  2. Merci pour tout vos articles c’est agréable de rêver à un jardin que je n’ai pas mais j’ai le livre de Christian Bobin « l’homme joie »

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  3. on pousse avec grand plaisir la grille de votre beau jardin de mots parsemé de fleurs et d’émotions à partager…

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  4. Vos mots fleurissent dans les jardins de l’esprit.

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