« Il était bien rare que Sido n’eût pas trouvé dans le jardin, vivaces, épanouies sous la neige, les fleurs d’ellébore que nous appelions rose de Noël.
En bouquet au centre de la table, leurs boutons clos, ovales, violentés par la chaleur du beau feu, s’ouvraient en une cascade mécanique qui étonnait les chats et que je guettais comme eux. »
Colette
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Pas de roses de Noël ici, mais des bruyères sous la neige.
Un peu de rose sur fond de blanc, ou alors un peu de poudre blanche saupoudrée sur le fuchsia.
Tout dépend de quel angle on regarde.
Tout dépend si le verre est à moitié plein ou à moitié vide…
Un peu de couleurs pour préfigurer celles du printemps, ou alors pour ne pas oublier celles de l’été dernier.
Peu importe de quel côté on regarde à travers la lorgnette.
Regarder la nature avec les beaux yeux oblongs de Colette.
J’ai tendance à focaliser le regard sur les petites taches de couleur que la vie prend au fil des jours.
Tant pis, si je passe à côté des noirceurs, ou alors tant mieux !
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La beauté, la laideur,,,notre œil découvre chaque jour, à chaque instant…le jeune Boudda, qui n’était entouré que de beauté par son père, lorsqu’il sortit un jour de son palais, découvrit toutes les laideurs du monde. Il décida alors immédiatement de se consacrer à la souffrance humaine.
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Parfois il est difficile d’être confronté aux mauvais côté des gens ou des choses, de tourner vers leurs bons côtés est tout un travail !
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Colette aurait sans doute apprécié cette jolie « traduction » visuelle de ses mots. Le regard du chat doit bien être caché quelque part…
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Il y a un chat virtuel aux milieu de la bruyère, c’est celui de Colette !
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@ mchristinegrimard : c’est comme le dessin dans le tapis (de fleurs)…
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Oui, c’est là où se niche la poésie…
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Les gruyères sont aussi très beaux saupoudrés de neige…très joli billet…bonne journée
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Oui je veux bien me croire !
Merci Georges de nouveau…
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