«Je rêvais d’un autre monde, mais je le voulais de chair et de temps, comme le nôtre»
Yves Bonnefoy, L’Arrière-pays
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Photo M.Christine Grimard
Monde alléchant de tentations
Monde magnifique d’imperfections
Monde surprenant dans ses actions
Monde immense dans ses inventions
Monde minuscule dans ses ambitions
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Monde noirci de guerre et de cendre
Monde rougi de chair et de sang
Monde bleuté de ciel et de rêve
Monde doré de sève et de miel
Monde blanchi de paix et d’amour
*
Je veux ce monde dans ma main
Je veux ce monde sur mes lèvres
Je veux ce monde dans mes yeux
Je veux ce monde dans mon cœur
Je n’en connais point d’autre mais je sais que c’est lui que je veux.
Promenades en Ailleurs (M.ChristineGrimard) 
Il y a peut-être un « arrière-monde » comme il y a un « arrière-pays ».
La beauté en fait partie, tant qu’elle n’est pas saccagée par l’inconscience et l’ignorance…
L’art peut nous consoler !
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J’imagine que dans cet « arrière-monde » survivent les poètes et les artistes disparus, et qu’ils nous aident secrètement et généreusement à survivre à notre réalité.
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« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots. » Musset
L’extrême sensibilité du peintre et du poète les fait vibrer au rythme du monde, et leurs blessures, comme celles du pélican de Musset, a pour effet des oeuvres d’art d’une exceptionnelle beauté.
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Merci chère Alex pour ces vers de Musset, les poètes nourrissent notre monde de leurs blessures mais aussi parfois de leurs bonheurs 🙂
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De fait, on doit faire avec le monde qu’on a; on en connaît point d’autre. On devrait plus souvent nous montrer le beau côté des choses et un peu moins les effrayantes « actualités » qu’on nous présente toujours dans le même sens…A quand un journal des bonnes nouvelles? On voit bien aussi que les gens aspirent à autre chose qu’aux débilités télévisées ( la plupart du temps…) qu’on nous sert…Bien sûr, on n’est pas obligé de regarder…Combien de crimes commis par jours dans les feuilletons TV? Il n’y a pas un soir où il n’y a pas un feuilleton où un vague inspecteur de police (ou inspectrice) doit élucider un crime, etc…Bref…il y a des armes qui se « baladent » sans cesse dans nos regards…On interdit la pub pour la cigarette…et on nous sert à longueur de soirées des images axées sur les armes à feu …(presque devenues normales dans le regard…!) …
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Vous avez raison, Patrick, c’est bien ce que je tente de faire ici, que de montrer le bon côté des choses. Mais quand les poètes disparaissent, ils laissent un grand vide derrière eux.
Il est difficile de ne pas voir les horreurs qui ensanglantent ce monde et les fleurs n’arriveront pas à tout cacher. il nous restera leur parfum…
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..oui, c’est une plume qui me touchait qui vient de s’en aller…pour sûr, il sera mon prochain « journal des cafés »..sourire…belle journée à vous
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Je le lirai volontiers en prenant un café avec vous 🙂
merci de votre passage ici !
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Le père de Bouddha voulait que son fils ne connaisse que beauté, joies et bonheurs.
Un jour, le jeune prince a voulu sortir du palais pour découvrir le monde : il a vu des mendiants, des pauvres, des malades, des mourants, des voleurs, des chiens errants, des tas de déchets, d’horribles petites maisons…
Il a même découvert à son grand étonnement la vieillesse et la marque du temps sur les êtres et les choses !
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Belle histoire que celle de cet homme confronté brutalement à la réalité du monde dans son imperfection, et qui a décidé de découvrir comment y trouver le bonheur en restant à sa vraie place au centre de cette imperfection.
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De très beaux mots….nous rêvons tous d’un monde meilleur…superbe photo…Bonne semaine..Bises
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Merci Georges pour les fleurs 🙂 belle semaine à toi aussi.
Rêvons tous si fort que le monde nous entendra !
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