23 réflexions sur “Haïku 119 : Question

  1. Belle lumière du matin
    [une chance qu’on pourrait déplier en des milliers de chances]

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  2. la vie en macro auprès des feuilles, ah je veux bien un million d’années là 😉

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  3. Juste un peu de verdure citronnée, pour le premier coup d’œil du matin…
    Très belle photo !

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  4. Feuilles tendres et transparentes dont la vitalité est perçue comme un fait immédiat sujet de contemplation, nature de l’instant et de son unité qui ne se retrouve pas ou se perd dans le produit de la dissection des mandibules savantes et leurs herbiers secs (mais nécessité aussi de chercher à comprendre rationnellement en se méfiant comme de la peste des mystiques collectives dont le talent consiste à fabriquer des questions qui tuent les réponses rationnelles possibles). Un équilibre à trouver entre un sentiment esthétique ou mystique personnel et une raison collective rationnelle excluant sectes, prélats et gourous irrationnels.

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    • Méfions-nous « comme de la peste des mystiques collectives « , il s’agit simplement ici d’apprécier la vie qui coule dans nos veines et sous l’écorce des arbres, et de remercier la providence de nous avoir permis d’y goûter, tout ceci bien sûr, par la plus grand des hasards…

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  5. Même les feuilles ont des rides : le temps se joue du soleil (ou l’inverse), et la photo s’amuse de cette composition…

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    • Les temps se joue de nous et de tout, les arbres ont trouvé la parade qui renouvellent leurs feuillages chaque année et se nourrissent de leur propre humus. Amusons-nous et aimons cette vie pendant qu’on la tient, ce qui n’est que très provisoire 🙂

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  6. Tout est dans cette photo…..l’admiration…. la joie… nos peines
    Bonne semaine
    Bises

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  7. … peut-être pour avoir l’opportunité d’en prendre conscience ?
    Emerveillement de percevoir en transparence la douceur duveteuse du limbe entre les nervures …

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    • @ Sorcière : Chaque atome de ces feuilles s’étire pour goûter au plaisir du soleil, et boire la vie de toute la longueur de ses nervures. Leur plaisir est visible dans le frisson parcouru au long de ce fin duvet précisément. J’aime les voir s’épanouir ainsi, il n’y a pas que les fleurs pour laisser éclater leur joie de vivre.

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  8. …oui, « la transparence », comme dit si bien une gentille Sorcière…
    Les sectes furent à la mode et fleurirent après mai 68, mais Internet, avec son avalanche d’informations, a rallumé la lumière des connaissances, et chassé bien de ténébreux galimatias attrape-nigauds.
    Et le grand ménage dans la maison des pensées continue…

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    • Pourquoi on a la chance de pouvoir admirer la vie ? Certainement tout d’abord en évitant les avalanches poudreuses de radicalisés hors pistes qui font dans la descente lumineuse des extrémismes sectaires monomaniaques visant à formater le monde suivant une seule idée, une seule forme de vérité. Mais la vie c’est la diversité et la créativité, la résistance. Ensuite Google n’est pas une secte et le transhumanisme nous permettra de nous greffer des feuilles pérennes à recharges solaires à la place des oreilles de chair. On a de la chance et des chances lorsqu’on a la possibilité d’être libre et de ne pas tout voir au travers d’une fenêtre cadrée mais en étant dans le paysage à 360°.

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      • @ Phil : Admirer la vie, sereinement. Prendre le temps de regarder les heures se fondre dans la lumière et se dire que demain apportera son lot de surprises de nouveau. Suivre les signes sur le chemin, et ne pas se laisser guider par les chimères. Être patient. se coucher tous les soirs en ayant la sensation d’avoir vécu un instant de joie.
        C’est pourtant simple ? Il suffit de le dire clairement 🙂

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    • @ Alex : Les sectes des années 70, dangereuses pour les esprits influençables (un de mes copains de lycée avait succombé à leurs sirènes…) semblent pourtant bien inoffensives, en comparaison avec celles d’aujourd’hui, parées de drapeaux noirs et d’idéologie massacrante… Pourtant les mêmes nigauds s’y laissent prendre comme des mouches se collent sur les toiles d’araignée.

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  9. …bien vu, chère Chris, le poète par définition vit dans son présent, son extrême sensibilité capte tous les mouvements de la nature, qu’il retrouve en corrélation avec sa vie intérieure…
    …il sait trouver les mots justes, pour exprimer et communiquer clairement et simplement ses émotions…

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    • @ Alex : Merci chère Alex, j’aime que les choses soient claires et si possible lumineuses. Le langage est un trait d’union, nous permettant de réduire nos différences et de mieux les comprendre, pas un moyen supplémentaire de de séparer ou de s’égarer..

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      • Et Éric Tabarly disait un truc comme cela au sujet de la clarté et de la lumière (c’était pas un bavard) :  » Vos mères ont peut-être dit que les phares servaient à éclairer les océans, n’en croyez rien, ils sont là pour dire aux marins où ils sont. » 😉

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