Photo du jour : Manque

AOUT 2 2015 310

Photo M. Christine Grimard

*

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Tomber en arrêt devant ce souvenir.

Un photo si banale et pourtant si chargée d’émotions.

Se souvenir des journées d’été où le seul travail est de découvrir la vie qui va, la vie qui vibre.

Rester en arrêt devant  l’oiseau goûtant les grappes encore vertes.

Admirer les fleurs sauvages et les mouettes friponnes.

Se laisser guider par son vélo sans lui demander où il vous entraîne.

Se laisser porter par le vent sur les chemins de traverse.

Se laisser griser par le soleil jouant dans les pins.

Se laisser bercer par le bruit du ressac.

Se laisser aimer par le soir qui vient.

Se laisser vivre.

Encore.

Enfin.

*

 

17 réflexions sur “Photo du jour : Manque

  1. – relire Walder ou la Vie dans les Bois, par Henry David Thoreau (1854).
    – relire Robinson Crusoé
    – appliquer la philosophie de « la simplicité volontaire »
    – vibrer en osmose avec les éléments de la nature, être.

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  2. L’avantage du vélo est qu’il ne nécessite comme moteur (sauf les électriques) que les jambes.
    Façon idéale de se promener, surtout à la campagne – c’est la bicyclette bleue du roman ?…

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  3. vivre encore, enfin… belles promenades à vous

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  4. Qu’auraient pensé de la bicyclette actuelle Defoe ou Thoreau ?
    Elle est inséparable des photos des villes asiatiques.
    Il existe des cartes pour faire le tour du monde à bicyclette.

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  5. Dans mon ile J’étais possédé par un un vélo trop grand sans freins ni phares ni garde-boues. Nous allions souvent à deux vissés sur le cadre de jour et de nuit, à la pluie et au beau temps sur toutes les pentes. C’était un animal fantastique.

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    • Le mien est de la même veine, et la rouille du vent salé ajoute à son charme !

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      • Et il porte joyeux dans son panier le pain quotidien. D’autres et leurs sacoches sont comme des abeilles légères abritant sous leurs ailes un pollen léger. Hélas du mien ! Un jour quelques mauvais cantonniers, un nid de poule. Il finit sa course par un brusque écart dans un canal d’amenée conduisant au bassin conchylicole. Parfois je me retourne au bruit léger de la pichenette d’une clochette joyeuse et je pense à ce corail perdu en récif dans un ultime tour de roue tordue.

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  6. Sur un petit air ….A bicyclette

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  7. @mc. Peut être je n’en sais rien de mon coté ce n’est plus qu’un fantôme dans ma mémoire réveillé par vous et sans doute que c’est surtout du cinéma commercial exploité par d’autres avec ses entrées à guichet fermé comme vous semblez le comprendre mieux que moi car il semble me manquer des épisodes. Ma petite perception psychologique du « drame » si vous cherchez une comparaison cinématographique relève plutôt de la fin « Du voleur de bicyclette » mais c’est très personnel et subjectif et donc nous l’avons compris, sans beaucoup plus d’intérêt non plus. Il y a des êtres qui préfèrent partager les bénéfices plutôt que les fautes et en font une recette exemplaire de vie morale. Ils trompent tout et tout le monde, comme de mauvais médicaments generiques. C’est humain et ils dirigent le monde ou finissent par le diriger un jour, de facto en montant sur votre vélo ou en piquant votre montre pour vous donner l’heure. Et voyez l’État du monde. Je vais à pieds et c’est très bien ainsi je préfère tenir debout au jardin à présent,et partir au fleuve la paix dans l’âme comme disait Brel. A chacun ses Marquises.

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  8. Superbe tout ces commentaires , moi aussi j,ai eu un vélo et je me faisais porter par le vent merveilleux souvenirs

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