“J’ai tendu des cordes de clocher à clocher ;
des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d’or d’étoile à étoile,
et je danse.”
Arthur Rimbaud
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Photo M. Christine Grimard
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D’une fenêtre à l’autre
Les regards se croisent
De la vôtre à la nôtre
Les regards se toisent
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Photo M. christine Grimard
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Les regards s’épient
Les yeux se jalousent
Les amants s’épousent
Derrière les jalousies
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Photo M. christine Grimard
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Et les portes délabrées
Jalouses et fatiguées
Restent obstinément fermées
Sur les ombres du passé
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textes photos et jeux de mots
du bel ouvrage
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Merci beaucoup !
Et merci aussi pour votre visite détaillée ce matin 🙂
Belle journée à vous !
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C’est inspiré finement d’opposer les architectures concrètes et se plaire à imaginer les vies dans les encadrements des fenêtres comme des tableaux peints et figés dans un musée. On intériorise depuis l’extérieur. Les consoles hautes comme des oreilles qui dominent les grandes fenêtres aux reflets bleus d’un ciel à boire ( le Nôtre architecte des jardins et pâtissier ) La fenêtre du crucifié perpétuel austère et remarquable d’autant plus que les clous n’étaient pas en or sur le bois du volet principal ( Il finira bien par se vautrer sous le poids de l’apesanteur et à force de rouille ) , ces amours clandestines qui font parfois des clans et des destins à l’ombre des balcons de Casteljaloux et enfin ces journées portes toujours ouvertes du patrimoine parce qu’elles ne peuvent être fermées pour cause de délabrement. J’adore vos points de vue, ils sont à l’image du monde avec de l’humour en plus comme la cerise du printemps sur Lenotre gâteau. Merci ! 😊
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Merci à vous d’être passé pour regarder avec moi ce qui brille à la fenêtre… Et pour aimer mes petits clins d’œil à la vie !
Merci de partager vos mots ici. 🙂
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Le soleil vient lécher les murs de l’antique demeure abandonnée – belles dames et gentils cavaliers tournoient dans son ombre épaisse – le bal continue sur une mélopée de vent d’autan –
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Il s’agit de la porte d’une orangerie d’un château de la renaissance. Je me demandais un peu qui pouvait se cacher derrière ces portes vitrées, mais j’ai trop d’imagination…
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J’ignorais que « la jalousie » faisait partie des spécialités lyonnaises : votre lien en apprend beaucoup sur autre chose que la gastronomie de cette ville !
Dans le métro du Caire, il y a des volets en bois que l’on peut baisser pour se protéger du soleil : on est alors comme dans une caravane qui roule… comme le Nil un peu plus loin.
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On peut voir ces « jalousies » lyonnaise sur le billet numéro 1, sur la première photo. Les immeubles du centre ville en sont friands, survivance des origines italiennes de certaines constructions.
La ville est riche de son histoire qui a vu son extension au déjà des rives de ses deux fleuves. Ailleurs on trouve des persiennes à la mode provençale et désormais des volets métalliques coulissants sur les immeubles des quartiers modernes de type « confluence ». Cet éclectisme donne à la ville tout son charme.
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Les amants s’épousent derrière les jalousies…
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Avant que la jalousie ne gâche leur bonheur…
Merci pour votre visite ici 😉
Et bienvenue !
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@ Chris : dans le quartier Saint Lazare, Haussmann, et autres, à Paris, tous les volets sont en bois (ou en métal) à jalousie. De même en Normandie, à Deauville et à Cabourg. Dans les vieux immeubles du XIXème siècle.
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Merci de ces informations chère Alex
Les jalousies ne sont donc pas la spécialité de Lyon comme il a été dit plus haut 🙂
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