« Each soul must meet the morning sun, the new,
sweet earth,
and the great silence alone. »
Charles Alexander Eastman
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Photo d’auteur inconnu
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- Il n’y a que le silence pour me parler de toi, terre si belle sous mes pas, si surprenante parfois si secrète aussi, si mystérieuse que je ne devine jamais ce que tu me caches encore au détour du chemin.
- Souvent lorsque la nuit s’habille d’encre violette et que le silence avance à pas feutrés, j’écoute le murmure de l’univers me fredonner cet air inconnu des mortels, chant mystérieux porté par les ailes des fées, notes saupoudrées aux confins des forêts oubliées.
- En suivant l’oiseau qui glisse dans le silence, tu rejoindras l’horizon juste avant que l’aube n’embrase les vagues et tu verras la lumière renaître de ses cendres à l’instant précis où les ombres d’hier rejoindront le passé.
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Promenades en Ailleurs (M.ChristineGrimard) 
Ne plus parler pour écouter ton silence … dans le tumulte des jours l’oiseau plane
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C’est dans le silence qu’on écoute le mieux ce qui grouille en nous et autour de nous.
Merci pour votre passage matinal 🙂
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On rêve tous d’être un oiseau (et migrateur, en plus).
Mais est-ce un moyen d’échapper aux tirs des chasseurs de tous poils ?
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Il faut voler au-dessus des nuages pour échapper au regard de ceux qui ont l’esprit ras-terre. Merci à vous d’être venu suivre cet oiseau aujourd’hui.
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@ mchristinegrimard : j’ai failli louper son vol car je n’ai pas été « notifié » – comme d’habitude – par mail de sa parution. Mais il se débrouille bien tout seul !!!
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Les robots ont parfois des ratés et il ne faut pas leur faire confiance, les mails ont souvent du retard…
Pour ma part, je préfère les oiseaux aux drones, même si ces derniers nous offrent parfois de magnifiques photos aériennes. J’avais vu un film fait par une caméra attachée sur le dos d’un faucon et je dois dire que ce vol silencieux et vertigineux était impressionnant !
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du coup ça a été « matière à inspiration » avec ce texte que je viens de boucler…
J’écoute cet air inconnu ,
qui me parle par ta voix,
si secrète derrière l’horizon ;
je n’aurais jamais cru,
que, relié à un fil si ténu,
je traverse ainsi l’espace ,
franchissant les murmures
des aubes et des nuits ,
des forêts oubliées,
des chemins qui s’égarent
dans l’inconnu .
Et la lumière renaît de ses cendres ;
les ombres se dissipent ,
et même le silence
me parle de toi .
–
RC
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Je suis heureuse que mes élucubrations anciennes vous inspirent un texte si beau 🙂
Belle journée à vous !
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