« La reconnaissance est la mémoire du cœur. » Hans Christian Andersen
- Jour où les souvenirs affleurent au bord du cœur, là où le manque serre, là où les sourires de l’enfance ont disparu après un dernier signe de la main, là où le sourire d’une jeune femme brune en robe Vichy mauve, à qui je ressemblais, s’est évanoui dans la brume du temps, là où la mémoire s’est noyée dans un torrent de larmes.
- Jour de mémoire, où chacune des fleurs déposées est un cœur qui s’ouvre dans la lumière des souvenirs, où les mots murmurés sont encore ceux que l’amour portait, quand les bras se tendaient et les mains se serraient, quand les regards savaient ceux que les lèvres taisaient.
- Jour de manque, où l’air glacial cingle les joues, où les mains tremblent, où le cœur saigne, où la lumière de novembre tient ses promesses, et où la mémoire endeuillée se retourne un instant pour que l’enfant du passé ne la voie pas pleurer.
Ce texte est toute votre personne dans la sensibilité bellement déployée…et la photo est magnifique avec ce beau regard « double »…J’adore les petites mains ouvertes à la Vie comme un superbe cadeau…
Cette superbe maman n’a pas raté son coup!! Elle peut être fière du résultat!!
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Merci beaucoup Patrick pour ces mots amis qui me touchent plus que je ne saurais l’écrire…
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Vichy mauve , vichy rose qui sont un poignant retour d’un temps où les espérances étaient si vives
Ce beau texte brusquement fait pointer une larme Merci
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Il nous reste toujours des photos, non soumises aux caprices d’un disque dur ou d’une manipulation ratée : ces souvenirs sont « fixés » dans notre mémoire et à nos yeux.
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@dh : Heureusement qu’il reste des photos en support à notre mémoire humaine défaillante, les gens meurent tout à fait quand on finit par les oublier.
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@ Arlette: Merci beaucoup à vous de partager cette émotion rétrospective avec moi.
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Le jour des larmes…
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Oui le » jour des morts » est surtout le jour des larmes des vivants…
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Justement ses mains ouvertes comme le geste de la reconnexion avec le ciel…
On ne peut remplacer et oublier une maman elle nous a tant imprégné de sa vie de son amour, je sais de quoi je parle, j’aurai beaucoup à dire, l’écriture cet exutoire aide à guérir…
J’ai toujours l’impression qu’elle m’accompagne et qu’elle m’attend lorsque ce sera mon tour.
Je vois son visage comme hier et pourtant cela fait 45 ans maintenant que je me suis retourné sur elle avec le sentiment que je ne la reverrai plus jamais.
Elle avait quitté l’Italie à 10 ans, sa vie n’aura été qu’un long chemin de croix.
Ce qui est terrible encore aujourd’hui, c’est de l’entendre dire, pourvu que le bon Dieu me prenne bien vite…
Votre peine rejoint la mienne.
Comme le dit justement Patrick Devaux elle doit être fière de vous, et l’amour pour une maman ne meurt jamais.
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Merci beaucoup de vos mots de soutien déposés ici ce matin, jour où j’en avais particulièrement besoin.
Merci aussi de votre passage sur cette page et du partage de votre témoignage personnel qui me touche beaucoup !
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Belle petite fille qui ressemble à Chris comme je l’imagine enfant…
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J’étais cette petite fille rieuse et vive, et de revoir ma mère plus jeune que mon âge d’aujourd’hui, alors que je ne me souvenais plus de son visage lisse et doux ainsi, est à la fois une joie et un déchirement. Merci de votre présence sur cette page…
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si grande douceur des mots, des couleurs et du regard merci
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Merci à vous pour ces mots ici et votre regard…
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Difficile et nécessaire est la réflexion (d’aucuns diraient la méditation) sur la mort et la finitude des jours. Elle nous incite à la sagesse, et le départ des êtres chers est aussi, par la prise de conscience qu’il facilite en nous, un peu comme un dernier cadeau, bien involontaire, qu’ils nous font !
De la dureté de la Genèse (« souviens-toi que tu es poussière et tu retourneras à la poussière ») à la douloureuse lucidité de Marc-Aurèle (« ce n’est pas l’avenir ni le passé, mais le présent qui pèse sur toi »), toutes les générations passées nous ont livré leur lot de sagesse dans lesquelles puiser dans ces moments difficiles et au-delà d’eux dans nos vies quotidiennes.
M. de Malherbe pouvait consoler son ami Du Périer du départ de sa fille aimée par ce vers célèbre « Rose elle a vécu ce que vivent les roses, l’espace d’un matin » mais n’était-ce pas oublier que la rose disparue laisse conme toute fleur place à un fruit, certes peu esthétique, peu goûteux, mais porteur de vie.
Chère amie, le départ de l’être aimée est ce fruit à la saveur âcre et amère, mais porteur de cette vie qui bat en vous à chaque instant, à chacun de vos gestes et à chaque pensée. Nos morts ne sont plus, mais ils vivent en nous !
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Un grand merci pour ces mots réconfortants et qui résument bien en quelques phrases illustres, ce que je pense moi-même. Et merci surtout pour poser les tiens sur ce billet et panser un peu de mon grand chagrin de cette année que les cérémonies de la Toussaint ont douloureusement réveillé…
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Photographie très jolie! 🙂
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Grazie mille Vanni 😉
Merci de la visite et de vos mots !
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