*
Sous mes paupières closes
Dansent des tâches de soleil
Le ciel tout entier déborde
D’un torrent pastel
Parsemé d’encre et d’étincelles
La nuit efface le temps
Les murs de la chambre
S’envolent au large
Et les nuages nagent
Au vent fripon
Qui gonfle les voiles
Et fait briller les étoiles
*
Mon enfant
Laisse aller le temps
Laisse pleurer le sang
Oublie ce corps si lourd
Cours
Suis le goéland
Sous le vent…
*
Oh mais il s’est caché
Quelque chose l’a effrayé !
C’est le réveil qui a sonné
Mon enfant, il faut te lever
Ce matin c’est la rentrée !
*
Ne t’inquiète pas
Il t’attendra
Et ce soir tu le retrouveras
Là-bas
Sur l’estran
Sous le vent !
*
La photo est magnifique, de celle qu’on emporte, logée dans nos pupilles, un jour de rentrée…
Bonne rentrée Marie Christine!
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Merci beaucoup, c’est aussi le souvenir d’un jour de lumière !
Bonne rentrée à vous aussi 🙂
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Même pour les oiseaux de mer, c’est la rentrée. Chacun peut emmener leurs images comme cartables imaginaires…
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On trouve quantité de choses dans les cartables des enfants curieux et imaginatifs, tout un inventaire à la Prévert…
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La rentrée, c’est toujours dur… Réapprendre à chevaucher le temps… Mais nous tiendrons grâce aux merveilleuses photos de Chris…
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Oh grand merci à vous !
Se glisser de nouveau dans les horaires contraints et reprendre la course avec la montre, c’est ce que je trouve le plus difficile mais on s’adaptera, et les souvenirs pastels de l’été nous donneront l’énergie nécessaire…
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J’aime ces photos d’océan et de plage, si romantique et nonchalante ; le poème est tout en émotions et images, superbe!
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Merci beaucoup pour ces mots et votre appréciation !
Bonne rentrée à vous 🙂
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Une image gorgée de lumière, de celles qu’on peut provoquer en fermant les paupières et appuyant un peu sur l’œil (pour redonner couleur au monde ne serait-ce qu’intérieur),
Un poème qui rappelle à un mauvais écolier qu’il attendait chaque jour l’instant de la fuite dans le sommeil pour sortir de là où il avait du rentrer de force.
Et tant de douceur dans cet apaisement (presque des soins au petit oiseau blessé)
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Merci beaucoup pour ce témoignage, de ce qui est le lot, malheureusement de nombreux enfants, qui s’ennuient à l’école, en rêvant d’un ailleurs où ils seraient libres de rêver…
L’on peut déplorer cet état de fait, qu’il soit impossible de faire « entrer dans le moule » tant de jeunes, alors que l’école est une chance (au regard des enfants de certains pays qui souhaiteraient tant pouvoir y aller plus facilement..,)
On a aussi tous le souvenir de professeurs passionnés qui nous emportaient littéralement dans leur sujet, et dont nous n’aurions voulu manquer le cours sous aucun prétexte…
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