« L’arbre est un livre ouvert. Le vent en tourne distraitement les pages comme s’il pensait à autre chose. »
Christian Bobin
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- Ma vie est un livre ouvert dont le vent de la plaine tourne les pages, d’où les mots s’envolent en chantant, tantôt séchés au soleil des étés brûlants, tantôt pétrifiés par les hivers glacials, et dont il ne restera qu’un amas de poussière légère quand la nuit en aura refermé la couverture de ses doigts étoilés.
- Au fil de ses feuillets, le livre se raconte des histoires de fées dansant sous les branches; et la page qui se rappelle de sa forêt natale, frémit sous le vent de la lande en s’envolant pour le bal des korrigans.
- Près de la rive, les peupliers laissent leurs branches onduler sous la brise mais lorsque l’orage se lève au pied de la colline, les tourbillons du vent leur donnent le vertige et l’on entend leur rire planer jusqu’au matin.
rendre le livre de la vie léger face au vent qui tourne distraitement les pages, j’en aime l’idée
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Merci de votre visite et d’avoir tourné les pages, ce matin !
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Le roi du parc Monceau est un platane bi-centenaire, planté en 1814. Les jardiniers l’appellent arbre remarquable.
J’aime lui rendre visite, et lui demander à consulter le livre de ses mémoires.
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Il a vu tant de personnes et d’événements défiler sous ses branchages, y penser me donne le vertige. Espérerons que la folie des hommes ne l’atteigne pas et qu’ils l’aident à survivre à leur propre nocivité. Merci de l’évoquer ce matin !
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Nous avons en France des arbres remarquables millénaires, dont un Olivier en Corse à Fitosa, âgé de 2000 ans. Baobab d’Afrique, Séquoia d’Amérique. Figuier Banian d’Inde, peuvent vivre plus de 2000 ans.
Quitter le tourbillon de la vie, pour écouter la sagesse des arbres.
Ils ont tant à nous apprendre !
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En effet, sachons les admirer et les préserver tous ces arbres « remarquables », il nous apprennent notre nature oubliée.
Rien de plus agréable que de s’asseoir sous un arbre imposant pour écouter la vie bruisser dans sa ramure…
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Paracelse, médecin de la Renaissance, nous recommande d’étudier sans a priori, avec notre instinct ou notre intuition ou notre réminiscence, le langage des plantes et des arbres.
Une tradition, dont on parle dans les contes de fées, venue du fond des âges, a donc perduré jusqu’à cette époque.
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Nous sommes issus de cette tradition millénaire mais parfois l’homme moderne a perdu sa mémoire autant que sa faculté de concentration et de méditation. J’ai lu récemment qu’à l’ère du tout numérique et du « zapping », l’homme moderne aurait une capacité de concentration inférieure à celle du poisson rouge…
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L arbre puise ses connaissances de ses racines comme nous d ailleurs
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Il n’oublie pas sa nature pour quelques chimères, contrairement à nous, et est solidement ancré dans la terre qui le nourrit. Merci de vos mots ici !
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l’arbre n’a pas besoin de voyager pour parcourir son monde…il est heureux de ce qu’il a…très bouddhiste, dans le fond…!
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L’image même de la sagesse qui traverse les âges assise sur ses racines, comme bouddha en effet !
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La conjonction du vent et des arbres est indissociable pour moi.
J’aime ces moments où tout remue, palpite..où l’on sent que l’on vit..
enfin il se passe qq chose..
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J’aime la chanson du vent dans les branches, et les arbres de répondent ou entonnent la même chanson à plusieurs voix !
Merci d’être passé me rendre visite sous mon arbre aujourd’hui Bernard !
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Je suis toujours marri de constater qu’un saule …par exemple…arrête ses feuilles …à quelques centimètres de l’eau…Donc, cela me fait réfléchir quand je coupe une branche à mon rosier…Je lui parle un peu …aussi …pour lui dire que je ne veux pas lui faire de mal…mals entretenir sa beauté …
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Je sais que vous dialoguez avec votre rosier, peut-être vous a-t-il expliqué les secrets de sa beauté, ou ce qu’il pense du ciel au-dessus de ses pétales…
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Merci à tous de vos passages et commentaires sur mes phrases du jour. Cet échange quotidien est un grand plaisir pour moi 😉
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