« Qui cherche l’infini n’a qu’à fermer les yeux. » Milan Kundera
Ce soir, il fait plus froid pour la première fois de la saison.
Le vent d’automne chasse les nuages.
Le ciel est infiniment vide.
La nuit est uniformément pleine d’étoiles.
–
Ce vide est saisissant. Ce plein est oppressant.
L’obscurité est constellée de paillettes infiniment petites, infiniment lointaines.
Combien de corps célestes tournent au-dessus de ma tête ?
Une infinité.
–
Combien de corps tournent dans cet infini ?
Combien de particules se dispersent dans cet espace ?
Combien de poussières célestes errent dans ce vide ?
Combien d’êtres pensants dansent dans cette nuit ?
–
Où est donc ma place dans ces amas d’étoiles ?
Pourquoi ces particules ont-elles convergé vers l’instant de la première cellule ?
Comment la vie a-t-elle choisi sa voie ?
–
Les questions resteront en orbite.
Je les laisse tourner.
Peu importe pourquoi et comment je suis là.
Infiniment petite.
Éternellement insignifiante.
–
Peu importe quand le temps m’emportera.
Si j’ai laissé scintiller ma poussière d’étoile,
Jusqu’au bout de mes ongles,
Jusqu’au bout de mon cœur,
Jusqu’au fond de mon âme,
Et si tu l’as vue briller dans mes yeux.
Texte M.christine grimard
Photo anonyme
Pascal au rendez-vous ?
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Là où il est désormais, j’espère qu’il a eu les réponses à ses questions.
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Quand la réalité nous absorbe, on devrait penser poussières célestes, particules, infini…
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En effet, cela permet de relativiser immédiatement 🙂
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on est bien peu de choses dans les infinis, mais « insignifiante » ? au bout du signe il y a toujours quelqu’un
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« Insignifiante » était le moyen de me souvenir de ma vraie place dans l’univers, mais en chacun de nous existe un univers tout entier, aussi complexe que celui qui nous entoure. C’est ce paradoxe qui est admirable et qui donne aussi le vertige !
Merci d’être venue ici pour partager vos mots avec moi 🙂
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