Le soleil a changé d’hémisphère céleste, il a joué à cache-cache avec l’équateur, avant de s’enfuir vers l’hiver. En passant, il nous a ravi l’été, échangé pour l’automne.
La lumière est moins forte, la chaleur se concentre aux heures blondes de midi.
Le jardin se rétrécit, les feuilles bicolores retiennent leur sève encore un peu. Le rouge gagne, inexorablement. Le temps de la rouille viendra, puis celui de la chute, poussée par le vent, en amas craquants vernissés.
Bientôt, les nuits seront plus longues que les jours.
Je regarde couler le temps qui jaunit les branches, qui blanchit les cheveux, qui noircit les espoirs, et je me souviens des jours d’été où la lumière chatouillait mon visage de sa pluie d’étincelles. Je me souviens des rires des enfants et des soirées de douceur partagées sous les étoiles.
L’été reviendra, plus beau et plus chaud.
Il coloriera les joues des fillettes et les pensées des poètes.
Il emportera les craintes dans sa chaude lumière, et réveillera les espoirs de matins enchantés.
En attendant, il faudra ressortir les plaisirs de l’hiver.
Tiens, je vais me faire un chocolat chaud !
Bonne idée !
J'aimeJ'aime
Je suis une adepte des plaisirs simples et immédiats !
J'aimeJ'aime
nous sommes des passants, tous ne le savent pas.. où préfèrent l’ignorer.
J'aimeJ'aime
Nous sommes des passants et le chemin est si court ! Mais qu’il est agréable d’y croiser parfois d’autres passants, de leur sourire, et d’accompagner leurs pas un instant 🙂
Merci d’être passé sur ce chemin ce matin, Bernard !
J'aimeJ'aime
Tout en lisant votre texte, je me disais que vous pourriez en faire une chanson.
Reste le choix de la musique…
J'aimeJ'aime
Merci pour ce beau compliment, mais n’ayant pas ce talent je laisse le choix des notes à ceux qui savent les faire chanter !
J'aimeJ'aime