Remparts dérisoires contre l’océan.
Remparts sans espoirs contre le temps.
Remparts passoires contre le vent.
La dune s’en va inexorablement, marée après marée.
Le flux emporte à grand flots des millions de grains de sable, minuscules .
Saison après saison, la colline fond, la dune recule.
Rien ne sert de pleurer, vains sont les regrets.
La vie change.
La vie court.
Le monde est étrange.
Le monde est sourd.
L’océan monte inexorablement, année après année.
Il noie les efforts et les illusions de ceux qui voudraient l’arrêter.
Les fragiles barrières ne pourront pas le retarder.
Mais abriteront du vent les chardons bleus argentés.
La vie restera
La vie gagnera
La vie sourira
La vie survivra
Pour ceux qui le souhaitent d’autres photos se trouvent là
http://marie-christinegrimard.overblog.com/2014/08/photos-du-jour-remparts.html
Oui la vie gagnera, on ne sait juste pas encore sous quelle forme.
Nos dunes de sables cèdent et dans d’autres régions du globe ce sont les dunes qui gagnent et le désert qui avance.
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La vie change. A notre échelle, minuscule dans le temps et l’espace, en regard de celle de notre terre, cela impressionne et nous rappelle notre insignifiance.
Merci d’être passé par cette dune ce matin et d’y avoir inscrit vos pas !
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Le bois et le sable luttent souvent l’un contre l’autre : le grain des photos signe l’avancée.
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Inexorable avancée contre vaine lutte, le sable ne se laisse pas enfermer. Même des sabliers, il finit toujours par s’échapper.
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