Ce jour là, je roule sur les quais de la Saône, dans ma ville, Lyon, remontant vers le nord, sur la rive gauche, dans le quartier Saint Jean.
L’air est doux, les premiers bourgeons teintent de blond, les branches des arbres qui bordent les quais.
Les passants se sentent plus légers, dans ces prémices de beaux jours.
Les façades des immeubles exhibent fièrement leurs couleurs, que le soleil met en valeur.
Je suis arrêtée au feu rouge, et je m’en réjouis, ainsi j’ai le temps de fixer cette douceur d’avril dans ma mémoire, et sur la pellicule .
Combien de regards ont-ils admiré cette lumière auparavant ?
Combien de pas ont-ils foulé ces quais depuis que la ville a posé ses pavés autour du fleuve?
Si je continue à imaginer tous ces regards levés, tous ces cœurs battants ici, depuis l’époque romaine de la ville, je vais encore avoir le vertige …
Mais,le feu passe au vert …
Il faut avancer, vers le présent , vers l’avenir.
Ce soir, je pourrais en rêver de nouveau devant cette photo ..
On a l’impression que la voiture va frôler la branche… Bel immeuble !
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Il s’agit du quartier de saint-jean où les maisons se rassemblent autour de la cathédrale du même nom, quartier historique où il fait bon flâner le nez en l’air même si l’on n’est pas touriste, où les hommes ont juxtaposé des trésors architecturaux à travers les siècles.
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j’aime, dans ces regards admirant les quais de Saône, j’y étais il y a qques décennies..
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Merci Bernard, alors tu sais de quoi je parle, rester en arrêt devant une image, avec la lumière qui se reflète du fleuve sur les façades historiques .
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Très belle photo, avec des nuances d’un jaune vaporeux… la réalité nous surprends toujours ! À demain !
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En effet, je soupçonne les fées d’être venues saupoudrer un peu de leur poussière d’étoile au moment où j’ai pris cette photo, qui est plus belle que ce que je voyais dans mon viseur …
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